Par Julien Chuzeville
Né le 31 août 1901 à Paris (XIe arr.), mort le 27 octobre 1979 à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) ; employé, puis garçon de café, puis mécanicien en vélo ; militant ou sympathisant communiste.
Henri Karpel était le fils de Herman Karpel et de Marie Nordemann. De 1921 à 1922, il fut employé comme receveur à la Société des transports en commun de la Région parisienne.
Henri Karpel fit son service militaire à partir de mai 1923, au 106e régiment d’infanterie, puis au 11e régiment d’aviation, puis au 21e régiment d’infanterie. En octobre 1923, il fut repéré pour avoir fait de la « propagande anti-militariste et anti-disciplinaire » auprès de « Nord Africains du régiment ». On découvrit dans son paquetage les paroles de L’Internationale, une copie manuscrite d’un tract communiste, ainsi que deux coupures d’articles de L’Humanité. Il reconnut « être en relations avec des communistes parisiens ». Le 23 octobre 1923, il fut condamné à 15 jours de prison pour « propagande communiste et anti-militariste ». Il fut libéré le 30 juin 1924, mais le certificat de bonne conduite lui fut refusé.
Henri, Adam Karpel se maria le 30 juin 1927 à Paris (XIe arr.) avec Octavie Lepeigneul, domestique, née le 30 juin 1903 à Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine).
Il fut de nouveau mobilisé le 25 mars 1940, affecté à un dépôt de chars.
Par Julien Chuzeville
SOURCES : Arch. Nat., 19940457/43. — Arch. Paris, fiche matricule, classe 1921, n° 1518. — État civil de Paris.