Par Jean-Jacques Doré
Né le 31 janvier 1896 à Villers-Écalles près de Duclair (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; ouvrier de filature puis cantonnier ; cheminot ; secrétaire du syndicat unitaire (CGTU) des Cheminots de Barentin (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) de 1929 à 1932 ; communiste.
Fils d’Albertine Vincent, ouvrière de filature, légitimé par son mariage avec Victor Héricher à Villers-Écalles le 8 janvier 1898, Charles travaillait dans la même usine de filature que sa mère lorsqu’il fut mobilisé dans l’infanterie le 1er mai 1915. Blessé par un éclat d’obus à la face dans l’Aisne le 29 novembre 1917, il fut fait prisonnier le 27 mai 1918 puis interné à Soltau (Allemagne). Rapatrié le 20 décembre 1918 et rendu à la vie civile le 19 septembre 1919, il entra à la Compagnie des chemins de fer de l’État en janvier 1920 et affecté comme garde à Barentin sur la ligne Paris-Le Havre (Seine-Inférieure, Seine-Maritime).
Considéré comme "un militant communiste très actif", il succéda à Henri Lucas au secrétariat du Syndicat unitaire (CGTU) des Cheminots de Barentin en 1928. Réélu jusqu’en 1932 au moins, son organisation comptait 25 membres en 1931.
Charles Héricher s’était marié à Villers-Écalles le 3 mai 1919 avec Marthe Capelle et le couple habitait 156 route de Pavilly à Barentin.
Par Jean-Jacques Doré
SOURCES : Arch. Dép. Seine-Maritime État civil, Matricule militaire, 1 MP 279 Dossiers individuels des membres du PCF de A à L. — Documents internes CGTU transmis par Bernard Isaac secrétaire de l’Union départementale CGT de Seine-Maritime de 1966 à 1995.