MAST Pierre

Pierre Mast résidait à Longueau (Somme), où il était ajusteur mécanicien au dépôt SNCF. Membre du Parti communiste, il adhéra à l’organisation "Jeunes d’Amiens" qui donna naissance au mouvement clandestin "Front patriotique de la jeunesse", émanation du Front national. Il recruta pour "L’organisation spéciale" et devint membre des FTPF dès le début de 1942.
Il transporta des mines anti-chars entre Sains-en-Amiénois, Longueau et Amiens, il participa à la destruction de la librairie allemande de la place René Goblet à Amiens le 22 août 141 avec Charles Lemaire et André Lalou, il hébergea des résistants recherchés par la Gestapo. Arrêté en mars 1942, il fut relâché faute de preuves.
Pierre Mast fut de nouveau arrêté le 8 février 1943 par la 21e brigade pour activités communistes. Interné à Doullens puis à Pithiviers, il fut envoyé en Allemagne au titre du STO. Ayant obtenu, en novembre 1943, une permission exceptionnelle pour se marier il refusa de retourner en Allemagne et devint clandestin.
Pierre Mast reprit son action résistante, il distribua des tracts et le journal Picardie Libre et fut chargé du journal local L’Assaut, organe clandestin du FPJ.
Après la Libération, Pierre Mast reprit son activité professionnelle et continua à militer au Parti communiste.
Il était titulaire de la carte de combattant volontaire de la Résistance.