Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 22 mars 1892 à Paris (XVIIIe arr.), mort en action le 15 septembre 1944 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Jean Driou était le fils de Jeanne Marguerite Driou, âgée de 28 ans, artiste lyrique, domiciliée à Anvers (Belgique) et de père non dénommé. Il fut reconnu par sa mère à l’époque domiciliée à Metz le 13 février 1912. Il se maria le 10 avril 1920 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) avec Germaine Lucienne Langevin.
Ancien combattant au 73e R.I., il était en 1944 chef du secteur sud des équipes d’urgence de la Croix Rouge.
Il fut tué au combat en défendant le pont de Malzéville, à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le jour de la libération de la ville.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au grade de lieutenant des Forces françaises combattantes et des Forces françaises de l’intérieur. Ses services dans les FFI furent homologués à partir du 1er mai 1944.
Il reçut la Médaille militaire, la Croix de Guerre 1914-1918 et la Médaille coloniale.
Son nom figure sur le Registre des victimes civiles 1914-1918 et 1939-1945 au cimetière du Sud, à Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, AC 21 P 172861 (nc) et GR 16 P 192605 (nc).— Arch. Dép. Meurthe-et-Moselle, RMM, 1 R 1435, p. 105.—Mémoire des Hommes.— Mémorial GenWeb.— État civil (acte n° 1376 EC Paris 18e arr. V4E 7574).