STRICANE Eugène, Désiré

Par Mauricette Laprie

Né le 6 janvier 1902 à Lille (Nord), « Mort pour la France » le 22 novembre 1944 à Saint-Christophe (Charente-Maritime) ; charpentier de haute futaie ; syndicaliste bordelais.

Fils de Victor Eugène Stricane, peintre et de Louise Marie Guislain, ménagère, Eugène Stricane se maria à Bordeaux (Gironde) le 23 janvier 1923 avec Mélanie Lorsery, sans profession, née à Bétête (Creuse) le 13 octobre 1897.

Secrétaire de la section syndicale CGT des charpentiers de haute de Bordeaux, Eugène Stricane fut poursuivi avec André Dupenne pour coups et blessures réciproques commis le 22 octobre 1938. Deux réunions publiques de protestation contre les poursuites engagées se tinrent le 3 janvier 1939 à la salle du Beau Soleil, cours Victor-Hugo et le 4 janvier à l’Athénée, organisées par l’Union départementale des syndicats et le Secours populaire de la Gironde. Ils étaient appelés à comparaitre devant le Tribunal correctionnel de Bordeaux le 5 janvier 1939 « alors qu’assaillis à l’intérieur de leur bureau à la Bourse du travail par des individus étrangers au syndicat qui les avaient frappés, ils s’étaient défendus… ». Ils furent condamnés par arrêt de la Cour d’appel de Bordeaux à vingt-cinq francs d’amende le 17 mai 1939.

Médaille militaire à titre posthume par décret du 11 avril 1956.

Son nom figure sur le monument aux morts de Talence (Gironde)

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article244504, notice STRICANE Eugène, Désiré par Mauricette Laprie, version mise en ligne le 25 décembre 2021, dernière modification le 25 décembre 2021.

Par Mauricette Laprie

SOURCES : Arch. Dép. Gironde, 1M589. — SHD Caen AC21P162203 (nc). — La Petite Gironde, 7 janvier 1939. — État civil de Bordeaux (Gironde), de Lille (Nord).

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