DE ROO Madeleine. [Belgique]

Par Marie-Thérèse Coenen

Dottignies (pr. Flandre occidentale, arr. Courtrai-Kortrijk ; aujourd’hui commune de Mouscron, pr. Hainaut, arr. Mouscron), 8 juillet 1888 – Ypres (Ieper, pr. Flandre occidentale, arr. Ypres), 3 mai 1969. Dirigeante du mouvement social féminin chrétien à Bruxelles (pr. Brabant, arr. Bruxelles ; aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale).

Madeleine De Roo, s.l., vers 1910 (CARHOP, fonds Madeleine De Roo, n° 111).
Madeleine De Roo, s.l., vers 1910 (CARHOP, fonds Madeleine De Roo, n° 111).

Le père de Madeleine, Henri De Roo, né à Aarsele (aujourd’hui commune de Thielt-Tielt, pr. Flandre occidentale, arr. Tielt) le 23 janvier 1861 et décédé à Laeken (pr. Brabant, arr. Bruxelles ; aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale) le 2 mai 1930, est médecin vétérinaire de formation et inspecteur général du ministère de l’Agriculture. Sa mère, Marie-Florence Libberecht, est née à Bellegem (aujourd’hui commune de Courtrai, pr. Flandre occidentale, arr. Courtrai) le 8 avril 1861, elle décède à Dottignies le 15 février 1949. Sur son faire-part de décès, il est précisé qu’elle est « Enfant de Marie-Tertiaire de Saint-François d’Assise » et qu’elle est membre d’associations pieuses de la paroisse. Madeleine est l’ainée de la fratrie. Suivent Herbert (1889-1917), Marguerite (1891-1964), Isabelle (1893-1905) et Gabriel (1899-1986). Elle fait des études secondaires au pensionnat Saint-Charles à Dottignies. En 1893, la famille s’installe à Laeken, commune semi-industrielle en périphérie de la ville de Bruxelles, en raison des activités professionnelles du père.

En 1910, la visite de l’Exposition universelle de Bruxelles, en particulier la section sur le travail à domicile, impressionne Madeleine De Roo qui prend conscience de la réalité des conditions de travail et des salaires des travailleuses occupées dans ce secteur. Elle s’intéresse désormais au mouvement social féminin et y consacre désormais la plupart de ses activités. Elle s’engage comme visiteuse à la Mutualité Sainte-Gudule, fondée en 1911 par l’abbé Corvilain, aumônier des Œuvres sociales féminines bruxelloises, et dont Marie Marchand, nièce du Cardinal Mercier, assure le secrétariat. Pour promouvoir l’action sociale féminine dans la capitale, l’abbé Corvilain crée le cercle d’études « Union et travail » et en confie la direction à Victoire Cappe. Madeleine De Roo le fréquente. Elle participe ainsi à la première semaine sociale féminine qui se déroule à Bruxelles les 23 au 25 avril 1911. Cette semaine rassemble les dirigeantes des diverses œuvres sociales féminines (Liège, Anvers, Nivelles, Bruxelles…). Marie-Louise Rochebillard, invitée par Victoire Cappe, y donne une leçon sur le groupement d’œuvres féminines de Lyon (Archives générales du Royaume (AGR), fonds Cardijn, n°178, ROCHEBILLARD M.-L., Un groupement d’œuvres féminines à Lyon, 9ème Leçon, Première semaine sociale féminine, résumé des leçons, cercle Union et travail, Bruxelles, 1911, p. 35-42. La brochure appartient à Madeleine De Roo). Victoire Cappe suggère à Madeleine De Roo, qui habite Laeken, de prendre contact avec l’abbé Joseph Cardijn qui vient d’être nommé, en avril 1912, vicaire en charge des œuvres paroissiales féminines à la paroisse Notre-Dame de Laeken. Madeleine devient la plus proche collaboratrice du prêtre. Elle a vingt-quatre ans.

Madeleine De Roo s’occupe du patronage des filles de la paroisse et participe au cercle d’étude des demoiselles, lancé par Joseph Cardijn pour les jeunes filles des classes aisées qui se destinent à l’apostolat social. Ce cercle devient le lieu de coordination du mouvement social féminin laekenois. Les initiatives se multiplient. En octobre 1912, l’abbé J. Cardijn lance un Syndicat de l’aiguille, Madeleine De Roo l’aide pour le recrutement des premières affiliées. Le patronage des filles devient progressivement un cercle d’étude. Il est suivi par la création du Syndicat des apprenties (le petit syndicat) avec des cours de coupe et de couture. Vient ensuite le Syndicat d’employées et de vendeuses qui ouvre en 1915 une école de commerce et de langues. Le 17 octobre 1912, elle organise, avec J. Cardijn, la première réunion de la Ligue ouvrière féminine chrétienne qui rassemble rapidement plus de 800 affiliées. Suivront des cours professionnels et ménagers, la création de sections mutualistes affiliées à la Mutualité Sainte-Gudule et le développement d’une Ligue Pie X pour la diffusion de la communion fréquente. Madeleine De Roo est la secrétaire-trésorière de la Ligue des femmes.

Progressivement, les œuvres paroissiales à caractère religieux ou assistantiel évoluent vers l’action sociale, éducative et militante, basée sur l’implication, et la prise en charge par les affiliées de leur organisation. Au début de 1914, le Secrétariat de Laeken chapeaute un ensemble d’œuvres : cinq cercles d’études (les demoiselles, les apprenties, les employées, les institutrices et le patronage des filles), des syndicats (l’Aiguille, les employées et vendeuses, les blanchisseuses et repasseuses), une bourse du travail, un secrétariat d’apprentissage, des cours professionnels. Il devient un modèle pour les autres responsables d’organisations féminines qui viennent voir sur place son fonctionnement.

En juin 1913, Madeleine De Roo participe à un voyage d’études, une initiative du dominicain Jules-Laurent Perquy* (1870-1946), à Reims (département de la Marne, France) et Laon (département de l’Aisne, France), qui rassemble les collaboratrices des œuvres féminines chrétiennes d’Anvers (Antwerpen, pr. et arr. Anvers), mais également d’autres régions. Le programme prévoit la visite aux usines et aux œuvres sociales des frères Harmel créées au sein de leur filature du Val-des-Bois (Warmeriville, département de la Marne), ainsi qu’au Centre de l’Action populaire, fondé en 1903 par les jésuites Henri Leroy et Gustave Desbuquois, comme pôle de réflexion sur le catholicisme social (aujourd’hui le Centre de recherche et d’action sociales (CERAS)). Ces rencontres influencent sa vision de l’action sociale. Elle prolonge sa formation en participant, comme dirigeante du Secrétariat de Laeken, aux semaines sociales organisées en 1913 et 1914 par la Fédération des œuvres sociales de l’arrondissement de Bruxelles.

Pendant la Première Guerre mondiale, le Secrétariat de Laeken met en place des services d’aides de première nécessité : une soupe populaire, l‘œuvre « Les petites abeilles », la Croix rouge locale, un ouvroir qui permet de distribuer du travail à plus de 150 ouvrières syndiquées, un service d’achats en commun. Pendant les périodes d’emprisonnement de Joseph Cardijn (du 6 décembre 1916 au 15 juin 1916 et du 23 juin 1918 au 9 septembre 1918), Madeleine De Roo assure la direction du Secrétariat. Elle a toute sa confiance : « Mademoiselle, si je suis arrêté, je vous demande instamment d’accepter la direction des œuvres sociales féminines […] Je vous transmets à cet effet, tous mes pouvoirs. […] J’ai pleine confiance en vous » (voir Sources : fonds Madeleine De Roo, Lettre de J. Cardijn à M. De Roo, Laeken, 30 avril 1916).
Exprimant leur patriotisme, Madeleine De Roo, son frère Gabriel, sa sœur, Marguerite, épouse Guilmot, ainsi que des dirigeantes de Laeken, Alice Willems*, Jeanne Evenepoel*, mademoiselle Mathy, participent au réseau « Mot du soldat », interdit par l’Occupant. Il s’agit d’un service de correspondance clandestin qui fait la liaison entre les familles en territoire occupée et les soldats qui combattent au front de l’Yser (pr. Flandre occidentale). Les porteurs et porteuses diffusent également des tracts et des journaux clandestins comme La Libre Belgique. Ce réseau, qui adopte le principe de l’anonymat, concerne près de 900 collaborateurs et collaboratrices, recrutés entre autres via le clergé paroissial, il fonctionne à partir du 8 mars 1915 jusqu’à la fin de 1918. Le 27 juin 1918, Madeleine De Roo est arrêtée pour fait d’espionnage et incarcérée à Bruxelles. Elle sera décorée de la médaille de la Résistance civile 1914-1918 (voir Sources : AGR, archives de la guerre, n° 3150).

Pendant l’occupation allemande, Madeleine De Roo participe aux réunions, régulièrement organisées à Bruxelles par Victoire Cappe et Maria Baers, à l’intention des dirigeantes des secrétariats féminins. Madeleine De Roo et ses compagnes de Laeken sont sensibles à l’appel d’un apostolat absolu, total et complet, un engagement défini par Joseph Cardijn « pour le relèvement de la classe ouvrière » (voir Sources : fonds Madeleine De Roo, compte-rendu du cercle d’études des dirigeantes, Laeken, 22 mai 1917). En 1918 et 1919, elle organise, avec Victoire Cappe, les cours d’apôtres destinés aux ouvrières d’élite pour les former à l’apostolat dans les usines et les ateliers. Elle-même complète sa formation en suivant des cours entre 1916 et1918, en élève libre, aux Facultés Saint-Louis à Bruxelles.

En août 1918, Madeleine De Roo quitte ses activités à Laeken et prend la direction du Secrétariat des œuvres sociales féminines chrétiennes de l’arrondissement de Bruxelles lequel s’affilie au Secrétariat général des œuvres sociales de Bruxelles dont le directeur n’est autre que Joseph Cardijn. Le Secrétariat féminin de l’arrondissement de Bruxelles s’installe dans de nouveaux locaux situés au numéro 44, rue des Éperonniers, à deux pas de la Grand-Place de Bruxelles, et développe de nombreuses initiatives : syndicats, cercles d’études, ligues des femmes, un restaurant populaire que fréquentent chaque jour 300 à 350 ouvrières, employées et vendeuses, un foyer pour jeunes travailleuses, etc.

La formation des adultes intéresse Madeleine. Aussi est-elle la cheville ouvrière des leçons sociales, lancées à destination des dirigeantes et femmes d’œuvres à Bruxelles après la Première Guerre mondiale. Elle met en place un comité d’honneur et organise les sessions de conférence dès 1919.
En 1926, elle est citée comme membre du Conseil central de la Ligue nationale des travailleurs chrétiens (LNTC), organe de coordination des organisations ouvrières chrétiennes créé en 1921.

Au Secrétariat des œuvres sociales féminines de Bruxelles, poursuivant l’action menée à Laeken, Madeleine De Roo est attentive à l’organisation des adolescentes, à leur formation sociale et professionnelle. Régulièrement, elle intervient sur le thème de l’adolescence ouvrière dans les sessions de formation pour dirigeantes, lors des semaines d’études, lors de congrès sur la question de l’adolescente salariée, et soutient à Bruxelles le développement de cercles d’adolescentes ainsi que la diffusion à partir de 1922, du journal qui leur est destiné, Joie et Travail. Pour elle, « les patronages doivent viser à une formation intégrale de l’adolescente, développer leur intelligence et leur volonté, leur initiative et leur sens des responsabilités. Ils doivent inculquer aux jeunes dignité personnelle, fierté du groupe et fierté de classe. Il faut proposer à toutes un idéal élevé et engager une élite à une vie spirituelle intense. Toutes ces qualités, les adolescences doivent les acquérir "entre elles, par elles, pour elles" et ce par la méthode de petits groupes et des cercles d’études » (voir Sources : fonds Madeleine De Roo, Compte-rendu du cercle d’études des dirigeantes, Laeken, 22 mai 1917). Elle contribue ainsi à développer une action spécialisée pour jeunes travailleuses, une idée chère à Joseph Cardijn qui aboutira à la mutation des œuvres de jeunesse comme les patronages et les cercles d’adolescentes « Joie et Travail » chapeautés par les Ligues ouvrières féminines chrétiennes (LOFC), en un mouvement autonome, la Jeunesse ouvrière féminine chrétienne (JOCF), dont les statuts fédéraux sont adoptés en 1924.

En 1927, la maladie impose un arrêt à Madeleine De Roo. Après une longue période de convalescence, elle accepte en 1930 une responsabilité au niveau du Secrétariat général, avec le titre de chef des services administratifs. Elle est chargée d’organiser les relations extérieures du mouvement, le service de documentation, le service de propagande financière du Secrétariat ainsi que l’administration de la revue La Femme belge, le service de l’assistance sociale et la surveillance de la gestion de Notre Foyer, résidence pour travailleuses sociales, situé au numéro 109 de la rue de la Poste à Schaerbeek (Bruxelles), liée à l’École sociale catholique. Elle occupe cette fonction pendant de longues années et fait partie, de ce fait, du Comité de coordination de toutes les œuvres sociales féminines chrétiennes.

Madeleine De Roo publie des articles dans la page « Femmes » du quotidien Le Démocrate. Organe de la Démocratie chrétienne en Belgique, dans La Femme belge et surtout dans le journal La Ligue des femmes. C’est aussi une conférencière régulièrement sollicitée. Elle donne une conférence sur le foyer en 1920 à la Ligue des femmes de Wavre (aujourd’hui pr. Brabant wallon, arr. Nivelles), sur l’apostolat féminin à Charleroi (pr. Hainaut, arr. Charleroi) en 1922, sur les loisirs des travailleuses à Liège (pr. et arr. Liège) en 1926, etc. À la Fédération des femmes catholiques belges, elle donne un cours sur les œuvres de relèvement moral et social à Anvers en octobre 1925, et en 1926 sur la femme et la vie professionnelle. Elle intervient avec une communication sur l’orientation professionnelle et sur les carrières sociales au Congrès international d’orientation professionnelle qui se tient à Bordeaux (département de la Gironde) du 23 au 26 septembre 1926.

Madeleine De Roo fait partie de ce groupe de collaboratrices des Œuvres sociales féminines chrétiennes qui souhaitent allier une vocation sociale et religieuse. Cette aspiration aboutit en 1918, à la création de l’ordre de l’auxiliaire de l’Apostolat. Les statuts sont adoptés en 1918, entérinés par le cardinal Mercier et approuvés par le pape Pie XI le 16 avril 1922. Le 29 juin 1922, onze militantes sont admises à émettre, entre les mains du cardinal, des vœux privés de chasteté, de pauvreté et d’obéissance. Ces vœux sont renouvelés chaque année, et plus tard pour trois ans. La plupart des dirigeantes des secrétariats des œuvres féminines chrétiennes adhèrent à l’association. Le caractère secret de l’appartenance à la Société est de rigueur. Le nom de Madeleine de Roo apparaît dans la liste des enseignantes à l’École sociale catholique, auxiliaire de l’apostolat en 1926 et 1930. Pendant l’entre-deux-guerres, elle y donne en effet différents cours portant sur les œuvres scolaires, parascolaires, postscolaires, sur l’organisation d’œuvres sociales (en co-titulariat avec Angéline Japsenne* et Émilie Arnould), sur les institutions d’éducation, de prévoyance et d’assistance et enfin sur les organisations et institutions.
Le 8 novembre 1934, le Saint-Siège lui octroie ainsi qu’à Berthe de Lalieux*, la Croix Pro Ecclesia et Pontifice pour saluer « l’admirable travail réalisé par deux des dirigeantes les plus dévouées des œuvres féminines » (La Libre Belgique, 16 novembre 1934).

Les archives de Madeleine De Roo conservent également un dossier sur la création de la Ligue pour le relèvement de la moralité publique, une association sans but lucratif fondée le 26 octobre 1925 (Moniteur belge, 5 décembre 1925, p. 641) dont elle est vice-présidente. L’association a pour objet la lutte contre l’immoralité et l’aide à apporter au relèvement de la moralité publique (article 2). Elle fait partie d’un réseau d’associations présentes dans différentes villes belges (Liège, Verviers, Anvers, Gand (Gent, pr. Flandre orientale, arr. Gand)) et publie un Bulletin des ligues pour le relèvement de la morale publique. Elle dénonce auprès des autorités et des responsables, les affiches, spectacles, films, publications licencieuses voire pornographiques, présentes sur la voie publique et ne respectant pas les règles de la censure. Elle dénonce également la proximité des sexes dans les lieux de travail, dans les trains entre autres, et agit comme mouvement de pression pour obtenir des adaptations sauvegardant la moralité des travailleurs et travailleuses.

À sa retraite, Madeleine De Roo continue à résider à Notre Foyer dont elle s’occupe jusqu’en 1957. Elle participe encore aux instances du Secrétariat général des œuvres féminines chrétiennes et de l’École sociale catholique. Après un accident de santé en 1965, elle décède à Ypres, où vit son frère, Gabriel, en 1969.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article244517, notice DE ROO Madeleine. [Belgique] par Marie-Thérèse Coenen, version mise en ligne le 27 décembre 2021, dernière modification le 27 septembre 2023.

Par Marie-Thérèse Coenen

Madeleine De Roo, s.l., vers 1910 (CARHOP, fonds Madeleine De Roo, n° 111).
Madeleine De Roo, s.l., vers 1910 (CARHOP, fonds Madeleine De Roo, n° 111).
Madeleine De Roo (au premier rang, 2e à gauche) parmi les propagandistes du Secrétariat social féminin de Bruxelles, 1923 (CARHOP, fonds Madeleine De Roo, n° 121.1).
Madeleine De Roo (au premier rang, 2e à gauche) parmi les propagandistes du Secrétariat social féminin de Bruxelles, 1923 (CARHOP, fonds Madeleine De Roo, n° 121.1).

ŒUVRE : notamment « Féminisme et cléricalisme », Le Démocrate, n° 64, 22 août 1919, p. 1 – « Une femme forte : Noémie Willot », La Femme belge, n° 10, Noël 1930, p. 587-590 – « À Laeken, souvenirs d’une militante de la première heure », La Ligue des femmes, juin 1937, p. 10.

SOURCES
-  Fonds d’archives : CARHOP, fonds des anciens et anciennes de la JOC/F, fonds Madeleine De Roo, notamment n° 1 : FIÉVEZ M., « Madeleine De Roo. Notice biographique », s.l., janvier 1988 et compte-rendu du cercle d’études des dirigeantes, Laeken, 22 mai 1917 – Archives générales du Royaume (AGR), fonds Joseph Cardijn, n° I234-I235 ; archives de la guerre, Commission des archives des services patriotiques établis en territoire occupé au Front de l’Ouest, L’œuvre du « Mot du soldat », n° 3150, notamment le rapport de Madeleine et de Gabriel De Roo (frère et sœur), rue Léopold, 28, Laeken, 28 juillet 1920 ; voir aussi Histoire du « Mot du soldat », Malines, Veuve Paul Ryckmans, 1920, p. 18-19.
-  Site Web : DE BRABANDERE J., « Arbre généalogique d’Henri Antoon De Roo », dans Site Web : geneanet.be, page consultée le 27 décembre 2021.
-  Travaux : WALCKIERS M., Joseph Cardyn, jusqu’avant la fondation de la JOC, vicaire à Laeken 1912-1918, directeur des œuvres sociales de Bruxelles 1915-1927, thèse non éditée, Louvain-la-Neuve, Université catholique de Louvain, 1981, p. 180-185 et 223-246 – GÉRARD E., WYNANTS P., Histoire du mouvement ouvrier chrétien en Belgique, t. II, Leuven, Leuven University Press, 1994 (KADOC studies, 16) – ZÉLIS G., La formation au travail social entre maternalisme et professionnalisation. L’École sociale catholique de Belgique (1920-1940), thèse non éditée, Louvain-la-Neuve, Université catholique de Louvain, 2001. Voir en particulier le vol. III : « Épilogue. Destins personnels et caractère collectif », p. 828-836 et « Répertoire du personnel pédagogique de l’École sociale catholique, 1920-1940 », p. 81-83 – KEYMOLEN D., Victoire Cappe, 1886-1927. Une vie chrétienne, sociale, féministe (traduction supervisée par Paul Wynants), Leuven, KADOC-Presses universitaires de Louvain et Louvain-la-Neuve, CARHOP-ACADEMIA Bruylant, 2002, p. 465 – GUBIN É., « De Roo Madeleine », dans GUBIN É., JACQUES C., PIETTE V., PUISSANT J., Dictionnaire des femmes belges. XIXe et XXe siècles, Bruxelles, Racine, 2006, p. 186-187.

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