CHEVALLIER Jean, Charles, alias Charlot dans la Résistance

Fils d’Abel, Joseph Maurice Chevallier, horloger, né à Metz, et de Margeritte Zanarelli, son épouse, Jean Chevallier devint membre des FFI d’Auvergne Cie 3/13, relevant du 4éme Bataillon du Mont-Mouchet, des Mouvements unis de la Résistance (MUR).
Il est mort pour la France au lieu dit Pont du Gaz, commune de Cézens (Cantal) le 8 juillet 1944. Il figure sur la liste nominative des tués, fusillés, déportés non rentrés du département du Cantal, dressée en 1947, avec comme lieu de décès Gourdièges, commune limitrophe de Cézens.
On ignore les circonstances exactes de sa mort.
Le 8 juillet 1944, les troupes allemandes envahirent la vallée de Brezons dans le Cantal ; elles surprennent près d’Arjaloux deux FFI en arrivant de Cézens et se dirigeant vers la Sagnette. Les deux jeunes ouvrirent le feu. L’un d’eux, d’une trentaine d’années, corse et connu uniquement par son nom de guerre, Napoléon, fut abattu sur la commune de Cézens au lieu dit Pont du Gaz. Le second, Inconnu Paulhac alias Tatave dans la Résistance, ayant épuisé ses munitions, fut fait prisonnier, conduit à Paulhac pour être interrogé avant d’être exécuté sommairement. Jean Chevallier ne semble pas être l’un de ces deux inconnus.

Il a été reconnu mort pour la France, homologué FFI pour la période du 16 mai au 8 juillet 1944.
Son nom figure sur le monument aux Morts de Château-Salins (Moselle).