DE HENNEQUIN DE WILLERMONT Georges, Hubert, Antoine

Georges, marquis de Hennequin de Willermont était le fils d’Henri Léon Baudoin de Hennequin de Villermont et de Marie Hélène Claire Sautereau du Part. Il se maria le 25 novembre 1922 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) avec Simonne Marie Clémence Clotilde de Vitry d’Avaucourt, dont il eut trois enfants, Jacques, né le 26 janvier 1924, Alain, né le 15 octobre 1923 et Hubert né le 7 décembre 1927, « Mort pour la France » en déportation en 1945. Il était le beau-frère de Gontran de Vitry d’Avaucourt (1893-1945) "mort pour la France" et l’oncle de Guy de Vitry d’Avaucourt (1925-1945) « Mort pour la France ».
Il était diplômé de HEC.
Il se distingua pendant la Première guerre mondiale et obtint une Citation : "Officier très brave qui s’est toujours vaillamment conduit au feu. A été grièvement blessé le 27 juillet 1916 à son poste de combat." Il fut nommé sous-lieutenant en 1916. Mutilé à Verdun, il était pensionné de guerre avec un taux d’invalidité 85%.
Depuis 1937, il dirigeait les usines Fenal, propriété familiale, la mère de son épouse étant née Fenal.
Il était sous l’occupation, maire de Pexonne (Meurthe-et-Moselle). Il fut arrêté le 27 août 1944 à Pexonne pour avoir laissé se développer un foyer de résistance dans son usine et fusillé le 1er septembre 1944 à Merviller avec sept autres personnes, civils et résistants.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Il était titulaire de la Médaille militaire, de la Légion d’Honneur et de la Croix de guerre avec palme.
Son nom figure sur la stèle commémorative des fusillés, à Merviller, sur la stèle commémorative de l’ancienne faïencerie Fenal, sur la fresque commémorative dans l’église Saint-Pierre-aux-Liens et le monument commémoratif 1939-1945 des déportés et fusillés, à Pexonne.