MAILLET Jacques, Georges, Etienne

Jacques Maillet, alias le grand Jack était membre de la Jeunesse Étudiante Chrétiennne (JEC). Il entra dans la lutte active contre l’occupant en décembre 1943 avec un groupe de lycéens, d’abord dans le cadre du Front national puis de Libération. Le 2 mars 1944, il prit le maquis à la Lorette à la limite de Kerfeunteun et de Plogonnec, les maquisards s’installèrent au-dessus d’une sacristie d’une chapelle voisine. Il participa le 10 mars à l’action contre la prison Mesgloaguen puis à des récupérations de tickets de ravitaillement et des transports d’armes. Le 3 mai 1944, il plaça un engin explosif au siège quimpérois de la Légion des volontaires français, LVF, protégé par Max Pellen et André Lucas. Le 23 juin, avec Théo Le Floch, il exécuta un sabotage par explosif avec succès sur un train de parachutistes allemands. Il appartenait au corps-franc Marceau rattaché à Libé-Nord.
Il fut tué en action le 27 juin 1944 avec quatre de ses camarades du maquis le 27 juin 1944 à Penhoat en Kerfeunteun, commune de Quimper, où était installé dans le grenier d’une grange le poste de commandement FFI de l’arrondissement de Quimper. Le dénonciateur Charles Baal, d’origine alsacienne traité comme malade à l’hôpital psychiatrique fut liquidé sur la plage de Beg-Meil sur ordre de Fenske chef du SD de Quimper.
Reconnu « Mort pour la France », il fut homologué FFI statut militaire et Interné résistant (DIR) et décoré de la médaille de la Résistance par décret du 3 août 1946, JO du 13 octobre 1946.

Les cinq maquisards tués à Penhoat sont : Hervé Gestin, Hervé Julien , Alain Le Bras, Jacques Maillet et Marcel Pézennec.