MAGRON Henri, Joseph

Henri Magron était le fils de Joseph Jules Magron, manœuvre, et de Marie, Eugénie Pierre, son épouse, brodeuse.
Il était domicilié à Laneuveville-aux-Bois (Meurthe-et-Moselle). Il avait un frère, Robert né en 1906 et une sœur, Aline née en 1914.
Il épousa Hélène, Marie, Marguerite Oudinot le 31 décembre 1931 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle). En 1936, Le couple avait 2 enfants, André né en 1933 et Irène, née en 1935. La famille habitait Grande Rue à Laneuveville-aux-Bois où Henri Magron était cordonnier.
Il entra dans la Résistance aux FFI de Meurthe-et-Moselle, secteur 416 de Lunéville, sous-secteur de Manonviller en mai 1944.
Le 25 septembre 1944 la 2e DB française franchit la Vezouze pour prendre le village de Manonviller (Meurthe-et-Moselle) et son fort. Entre le 25 septembre et le 10 octobre 1944, le village et le fort furent pilonnés par l’aviation et les tirs de l’artillerie américaine.
Le 10 octobre 1944 Henri Magron essaya de traverser le pont de bois qui enjambait la Vezouze pour aller renseigner les américains sur les positions allemandes. Il fut tué par des éclats d’obus selon Mémoire des Hommes ou sauta sur une mine placée sur le pont et qui entraîna la destruction totale de celui-ci selon le site "La bataille de Lorraine". Les allemands évacuèrent le village le 10 octobre.
Henri Magron succomba à ses blessures le 11 ou le 12 octobre 1944.
Il obtint la mention « Mort pour la France » mais le dossier du SHD Vincennes ne comporte pas de mention d’homologation FFI.
Son nom figure sur le monument aux morts et les plaques commémoratives dans l’église Saint-Nicolas, à Laneuveville-aux-Bois (Meurthe-et-Moselle).