MANGEON André, René

André Mangeon était le fils de Lucien Marcel Mangeon, manutentionnaire, et de Louise Peyragua, sans profession. Il était célibataire et domicilié 3 rue La Flize, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Il exerçait le métier d’ouvrier en chaussures.
Il s’engagea dans la Résistance, secteur Nancy centre. Ses services sont homologués à partir du 1er septembre 1944.
Pour MdH et pour MGW, il fut tué au combat ou tué à l’ennemi le 18 septembre 1944 à Nancy. La ville ayant été libérée le 15 ou au plus tard le 16 septembre, il fut sans doute blessé mortellement lors d’une de ces journées et il décéda le 18 septembre 1944 à zéro heures trente à l’hôpital militaire Sédillot, 48 rue Sergent Blandan des suites de ses blessures.
L’acte de décès fut dressé le 21 septembre 1944 sur la déclaration de son père, âgé de 43 ans.
Les obsèques furent célébrées le 21 septembre à 10 heures dans la chapelle de l’hôpital militaire, en même temps que celles de Charles Esselin, Gilbert Lamoise, Marcel Maingon, Jacob Pedé, Léon Stutzmann et un inconnu sommairement exécuté.
Il obtint la mention « Mort pour la France » par décision de M. le ministre des Anciens combattants en date du 18 avril 1946 et fut homologué soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) (mention rectificative transcrite le 11 avril 1957.
Son nom figure sur le Registre des victimes civiles 1914-1918 et 1939-1945 au cimetière du Sud, à Nancy (Meurthe-et-Moselle).