LORIOT Fernand [LORIOT Isidore, Fernand, Ernest]

Par Julien Chuzeville

Né le 10 octobre 1870 à Ceton (Orne), mort le 12 octobre 1932 à Paris (Xe arr.) ; instituteur ; syndicaliste révolutionnaire, trésorier et membre de la direction de la Fédération nationale des syndicats d’instituteurs de 1912 à 1919, membre du Comité confédéral de la CGT ; socialiste, militant de la SFIO dès sa fondation en 1905, membre de la CAP de 1918 à 1920, trésorier du parti en 1919-1920 ; secrétaire du Comité pour la reprise des relations internationales (CRRI), secrétaire du Comité de la IIIe Internationale ; membre du premier Comité directeur du Parti communiste (secrétaire international) ; opposant à la « bolchevisation », dirige l’opposition communiste interne en 1925, puis rompt avec le Parti communiste en 1926 ; après cette date membre de l’opposition communiste extérieure au PC, collaborateur de La Révolution prolétarienne et de Contre le courant, syndicaliste enseignant, membre de la Ligue syndicaliste.

Fils de Jules, Isidore Loriot, distillateur de Puteaux (Seine), et d’Apollonie, Magdelaine Portal, Fernand Loriot, élève au lycée de Versailles, devança l’appel. Réformé, il entra dans une banque, fut comptable, mais son goût de l’enseignement le poussa à étudier la pédagogie. Devenu instituteur en 1900, il exerça dans le département de la Seine à Noisy-le-Sec, Puteaux, Aubervilliers, Gennevilliers et Paris. En 1901 il adhéra au Parti socialiste français mais, selon ses mots, n’éprouva qu’un enthousiasme médiocre pour le socialisme de clocher qu’il y trouva. En 1906, par contre, il rejoignit la Fédération nationale des syndicats d’instituteurs (FNSI, affiliée à la CGT) « avec joie ». Il en devint, en 1912, le trésorier (congrès de Chambéry, 15-17 août 1912) et fut élu à son conseil fédéral. Le 16 septembre 1912, il fut l’un des premiers signataires du Manifeste des instituteurs syndiqués, paru dans La Bataille syndicaliste. Poursuivi pour avoir signé la motion favorable au « Sou du Soldat » par la 9e chambre correctionnelle de la Seine, il fut condamné, le 22 octobre, à 50 francs d’amende. En décembre 1913 Loriot était candidat de la FNSI au conseil départemental de l’Instruction publique dans l’une des deux circonscriptions de la banlieue parisienne, mais il fut battu par le candidat des Amicales par 302 voix contre 249. En 1914 il fut élu délégué pour le congrès de la CGT prévu en septembre, qui n’eut pas lieu en raison de la guerre.

En 1914, il céda d’abord à la vague de « défense nationale » mais, dès la mi-août 1915, défendit des positions hostiles à la guerre. Il participait à la direction de la FNSI avec Hélène Brion.
Accentuant son action au sein du Parti socialiste SFIO, il fut chargé par ses camarades de la Fédération de maintenir le contact avec le petit noyau de militants (Pierre Monatte, Alphonse Merrheim, Alfred Rosmer, Albert Bourderon, etc.) qui, depuis août 1914, résistait à l’élan guerrier. Délégué au congrès socialiste de décembre 1915, il y critiqua l’Union sacrée, demanda la fin de la participation au gouvernement, et défendit les orientations adoptées par la Conférence de Zimmerwald de septembre 1915. Début 1916, Fernand Loriot participa à la création du Comité pour la reprise des relations internationales (CRRI, succédant au Comité d’action internationale), dont A. Merrheim et Bourderon étaient les secrétaires. Dans le courant de l’été, il rédigea au nom du CRRI une brochure intitulée : « Les socialistes de Zimmerwald et la guerre », dénonciation des « socialistes-nationalistes », de « l’inconséquence » de la minorité longuettiste, et défense des positions zimmerwaldiennes qui considéraient la défense nationale comme non socialiste. En décembre 1916 il participa de nouveau au congrès socialiste, préconisant de voter contre les crédits de guerre et appelant à des pourparlers de paix immédiats.

En mars 1917, Alphonse Merrheim lui demanda de se rendre en Suisse pour assister à une réunion internationale. Après le passage clandestin de la frontière, grâce à Lucie Colliard, Fernand Loriot parvint à Genève où il rencontra Henri Guilbeaux qui l’accompagna à Berne pour participer à la réunion au cours de laquelle les révolutionnaires russes décidèrent des conditions de leur retour en Russie. Lénine avait déjà engagé des pourparlers avec les autorités allemandes à la suite du refus de passage des gouvernements de l’Entente. Finalement, un protocole qui fixait les conditions du voyage fut signé, le 7 avril, par des membres de différents partis socialistes dont Loriot. Il eut un premier entretien avec Lénine, puis avec Angelica Balabanov et Robert Grimm et perçut alors les différences entre les courants d’idées représentés dans le mouvement zimmerwaldien. En août 1917, Fernand Loriot obtint un passeport et put se rendre à la conférence socialiste de Londres où ses positions ne furent approuvées que par les délégués italiens (Modigliani et sans doute Lazzari).
F. Loriot succéda à Alphonse Merrheim comme secrétaire du CRRI. La répression clémenciste rendait plus difficile l’activité des opposants à la guerre, néanmoins leur influence grandissait au sein du Parti socialiste. Loriot fut élu en 1917 à la commission exécutive de la Fédération socialiste de la Seine. Lors du conseil national de juillet 1918 puis du congrès d’octobre 1918, les ex-minoritaires l’emportèrent. Fernand Loriot fut élu à la Commission administrative permanente (CAP). Il devint par la suite trésorier de la SFIO, mais fut victime de l’ostracisme des parlementaires qui refusaient de verser leurs cotisations à un homme qui critiquait leur indiscipline et abus de pouvoir. Cette même année il fut déplacé d’office à Gennevilliers, pour avoir transmis à la CGT une lettre de la Fédération des instituteurs jugée injurieuse pour le gouvernement. Il décida de prendre à partir d’octobre 1919 un congé pour se consacrer à l’action militante. En février 1919, Fernand Loriot fut délégué à la conférence internationale de Berne dont il dénonça le caractère « antisocialiste et contre-révolutionnaire », tout en saluant la mémoire de Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, et en apportant son soutien à la révolution russe.

Après la création de la IIIe Internationale, Loriot proposa en avril 1919 au congrès de la SFIO d’y adhérer : sa motion obtint 14 % des mandats. Mais lui et ses amis y adhérèrent de leur côté puis transformèrent, le 8 mai 1919, le CRRI en Comité de la IIIe Internationale. Dès lors, Loriot, secrétaire du comité, fut le leader des ex-zimmerwaldiens dont l’audience augmentait rapidement à l’aile gauche du Parti socialiste. Parallèlement, il participa à l’équipe autour de Monatte qui fit reparaître La Vie ouvrière. En septembre 1919, il fut l’un des orateurs de la minorité syndicaliste révolutionnaire lors du congrès de la CGT, et à la fin de l’année il participa avec Marie Guillot à la création des Comités syndicalistes révolutionnaires (CSR) dans l’enseignement.
Au congrès socialiste de Strasbourg (25-29 février 1920), les partisans de l’adhésion à la nouvelle Internationale, regroupés derrière la motion Loriot, étaient en forte croissance mais non encore majoritaires ; la transformation du Parti socialiste était retardée. Au cours du congrès, Fernand Loriot sembla reprendre à son compte, en répondant à Pierre Renaudel, les thèses de Lénine sur le défaitisme révolutionnaire. À la suite d’une conversation tenue peu avant ce congrès avec Boris Souvarine, Loriot participa fin février au lancement du Bulletin communiste, auquel il collabora, en signant avec B. Souvarine et Pierre Monatte l’éditorial du premier numéro saluant le premier anniversaire de l’Internationale communiste. En avril, il participa au conseil national du Parti socialiste italien à Milan. En mai, les grèves de cheminots éclatant, le gouvernement lança des inculpations pour un prétendu « complot » : les trois secrétaires du Comité de la IIIe Internationale, Loriot, Monatte et Souvarine furent arrêtés et incarcérés à la prison de la Santé. Durant son emprisonnement, il écrivit ses articles dans la presse socialiste sous le pseudonyme « Flory ».
Lors du congrès de Tours (décembre 1920), Fernand Loriot était donc absent mais durant tous ces mois de détention, il put suivre et diriger, comme Souvarine, le travail des partisans de l’IC. Loriot participa à la rédaction de la motion majoritaire à Tours, dont il fut le premier signataire ; son adoption entraîna la scission de la SFIO et la formation de la Section française de l’Internationale communiste (SFIC).

En janvier 1921, il fut élu par la SFIC membre du Comité directeur chargé du secrétariat international. Le procès du « complot » s’ouvrit devant la cour d’assises de la Seine en février 1921. Acquitté, comme tous les autres accusés du « complot », il fut libéré le 17 mars 1921 après dix mois de prison préventive. En février, le Comité directeur le présenta, en compagnie de Boris Souvarine, aux élections législatives dans le deuxième secteur de Paris. Au premier tour (27 février) Fernand Loriot obtint 32 957 voix, puis au second 58 000 voix, mais fut battu par le candidat du Bloc national (70 000 voix). Quelques semaines plus tard, Fernand Loriot fit partie de la délégation française au IIIe congrès de l’Internationale communiste (juin-juillet 1921). Lénine lui manifesta sa considération en déjeunant seul avec lui dans la grande salle commune. Loriot fut l’un des cinq coprésidents du congrès, aux côtés notamment de Zinoviev, mais il refusa d’intégrer la direction de l’Internationale.

Au congrès fédéral de la Seine (les 4, 11, 18 décembre 1921), Loriot intervint pour contrecarrer les attaques de Victor Méric dirigées contre le représentant du Parti à Moscou, Boris Souvarine, et la constitution d’un présidium assurant en permanence le rôle de comité directeur. A l’issue du congrès de Marseille (25-30 décembre 1921), il démissionna, avec Amédée Dunois, Albert Treint et Paul Vaillant-Couturier, à l’occasion de la crise provoquée par la non réélection, au Comité directeur, de Boris Souvarine. Ainsi qu’il le précisa deux mois plus tard, il s’agissait de protester contre la politique de la direction du Parti « qui se déclarait toujours d’accord avec la délégation et l’Internationale, mais cet accord restait purement formel et verbal. En réalité, croissait une opposition sourde, habile à ne pas se manifester ouvertement » (Un an après Tours, discours prononcé le 5 février 1922). Sa démission devint quelques semaines plus tard une retraite, Fernand Loriot réalisant une intention qu’il avait eue dès son séjour à Moscou dont il était reparti déçu.

Néanmoins Loriot suivit l’évolution du Parti communiste et décida de sortir de sa réserve après le Ve congrès de l’Internationale (juin-juillet 1924) qui décida de la « bolchévisation » des partis communistes. En décembre 1924, il signa avec Pierre Berthelin une résolution opposée à celle de la nouvelle direction du PC. Au congrès de Clichy (17-21 janvier 1925), il prit la parole pour dénoncer les exclusions de Pierre Monatte, Alfred Rosmer, Victor Delagarde, Boris Souvarine et rejeta l’accusation qui les visait de constituer la « droite » du Parti.
En février 1925 il commença à organiser l’opposition communiste à l’intérieur du PC, qui rédigea une lettre signée de 80 militants (la « Lettre des 80 ») critiquant la bureaucratisation, la nouvelle direction du PC, et les émissaires de l’IC. En mai il fut l’initiateur avec Amédée Dunois et Maurice Paz d’un nouveau texte de l’opposition, cette fois signé de 130 militants (« Lettre des 130 »). Puis, en juillet 1925, il signa une lettre ouverte aux membres du Parti fustigeant les méfaits de la bureaucratie qui répondait à l’affaiblissement du Parti par un renforcement de l’appareil. Convoqués devant le CC, les signataires déléguèrent Loriot qui y lut une déclaration cinglante. À la conférence nationale réunie à Ivry le 10 octobre, il dénonça encore la « bolchévisation organisatoire » et critiqua dans une tribune publiée par l’Humanité le 18 octobre la « bureaucratie inquiète et oppressive... qui... entretient l’illusion de la force et de l’activité du Parti », bureaucratie qui prospère sur le militant transformé en « rouage sans initiative qui ne connait que l’opinion d’en haut et dont le rôle se réduit à approuver, à obéir, à cotiser ». Il fut un des initiateurs et signataires de la « Lettre des 250 » adressée à l’Internationale communiste en octobre 1925. Par cette lettre ouverte, 250 militants communistes critiquaient la direction du PC et la bolchevisation, préconisant au contraire de « permettre à toutes les opinions communistes de s’exprimer » et de « limiter l’omnipotence de l’appareil ». L’année suivante, Loriot décida de ne pas reprendre sa carte.

Il rejoignit ensuite la rédaction de La Révolution prolétarienne, revue de Pierre Monatte. Il militait alors dans la Fédération unitaire de l’enseignement (FUE) de la CGTU. Quand se constitua l’opposition communiste (trotskisante) autour de Maurice Paz, Loriot s’y rallia et appartint au comité de rédaction de Contre le courant dès son premier numéro (20 novembre 1927). Gardant son indépendance d’esprit, il en vint, dès 1928, à s’opposer aux conceptions générales du groupe et, en particulier, au rôle subalterne attribué aux syndicats. Fernand Loriot choisit La Révolution prolétarienne pour développer son analyse de la Révolution russe (n° 54, 15 mars 1928) : « Que vaut l’expérience russe ? » et n° 55, 1er avril 1928 : « La mission historique du prolétariat »). Constatant que « l’URSS n’est ni U (union), ce qui suppose la libre adhésion des parties composantes... ; ni R (république) puisque c’est une dictature centralisée, évoluant toujours davantage vers la dictature personnelle ; ni S (socialiste) puisque le socialisme reste à construire en Russie... ; ni S (soviétiste) car les soviets ne constituent plus en Russie la pierre d’assises du régime », Fernand Loriot en arrivait à repousser la concordance théorique, entre parti et classe, défendant la nécessaire autonomie de la classe après la prise du pouvoir et réévaluant le rôle du syndicalisme de masse. Distinguant entre le léninisme et le néo-léninisme des « bolchevisateurs », il affirma que « l’axe du conflit » n’était pas « entre Staline et Trotsky, mais entre stalinisme et prolétariat ». Suscitant une controverse, d’autant plus qu’elle apparaissait comme contradictoire avec son engagement passé, cette prise de position lui valut d’être exclu du groupe Contre le courant. Mais lui-même se considérait avant tout comme un syndicaliste que les circonstances avaient dirigé vers l’action politique qui, selon lui, n’était pas l’action essentielle. Loriot réitéra ses critiques dans La Révolution prolétarienne (n° 95, 1er janvier 1930), et constatant la divergence toujours plus grande entre la voie suivie par le prolétariat révolutionnaire et le communisme officiel, en déduisit la primauté du syndicalisme révolutionnaire : « Conscient de son rôle et de sa force », le syndicat « affirmera sa volonté de conserver, vis-à vis de tous les partis politiques, une indépendance qui constitue la garantie la plus sûre d’une solution prolétarienne des problèmes de la Révolution. » Resté adhérent à la CGT, Fernand Loriot, malade, fut contraint au silence.

À sa mort, ses deux anciens camarades du Comité de la IIIe Internationale rendirent hommage à « celui qui sauva l’honneur du socialisme français pendant la guerre et qui personnifia le communisme dans les années 1917-1920 » (Pierre Monatte) et dont « la fermeté de caractère et la droiture d’esprit » étaient « les traits distinctifs de sa personnalité » (Boris Souvarine).

Veuf de Jeanne, Eugénie, Joséphine Ricard, il s’était remarié en 1924 avec Rebecca Berkowsky.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article24517, notice LORIOT Fernand [LORIOT Isidore, Fernand, Ernest] par Julien Chuzeville, version mise en ligne le 9 janvier 2013, dernière modification le 29 novembre 2022.

Par Julien Chuzeville

Fernand Loriot (1921)
Fernand Loriot (1921)
cc Agence Rol
Fernand Loriot dans l'Encyclopédie socialiste
Fernand Loriot dans l’Encyclopédie socialiste

ŒUVRE : Les Problèmes de la Révolution prolétarienne, Paris, Librairie du Travail, 1928. — Brochures du Comité pour la reprise des relations internationales, publiées anonymement pendant la guerre. — Collaboration à l’École émancipée, au Bulletin syndical du Syndicat des institutrices et instituteurs du département de la Seine, à La Vie ouvrière, à La Plèbe, à l’Internationale (Péricat), au Journal du peuple, à Ce qu’il faut dire, à l’Humanité, au Populaire, au Bulletin communiste, à l’Internationale communiste et aux journaux cités.

SOURCES : Arch. Nat. F7/13072, F7/13073, F7/13074, F7/13575, F7/13743, F7/13744, F7/13973. — Notes autobiographiques, archives Monatte, IFHS. — Centre des Arch. Contemporaines 19940459/360. — Arch. PPo Ba1470, Ba1558, Ba2030. — Arch. du PCF 3MI 6/1, 6/2, 6/3, 6/10, 6/15, 6/32. — Arch. Dép. Paris D1T1 460. — Les Hommes du jour, n° 597, 28 février 1920. — H. Torrès, « Histoire d’un complot », Clarté, 1921. — La Révolution prolétarienne, n° 140, 25 novembre 1932. — Bulletin communiste, n° 32-33, juillet 1933. — Louis Bouët, « Les Pionniers du syndicalisme universitaire », l’École émancipée, s.d. — Notes de Jacques Girault. — Philippe Robrieux, Histoire intérieure du Parti communiste français, 1980-1984, t. 1 et t. 4. — Julien Chuzeville, Fernand Loriot, le fondateur oublié du Parti communiste, L’Harmattan, 2012. — Notice DBMOF, par Jean-Louis Panné.

ICONOGRAPHIE : La Révolution prolétarienne, n° 140, 25 novembre 1932. — Floréal, n° 16, 22 mai 1920, n° 11, 12 mars 1921, n° 14, 2 avril 1921. — Lectures du soir, 21 octobre 1932. — Les Hommes du jour, 28 février 1920. — Le Canard enchaîné, 30 avril 1919. — La Vie ouvrière, 11 mars 1921. — Le Journal du Peuple, janvier 1917, février 1921, mars 1921, janvier 1922. — Excelsior, avril 1919, mai 1920, février 1921, mars 1921. — L’Humanité, avril 1919, mai 1920, février 1921, mars 1921, août 1921, décembre 1921, janvier 1922, février 1922. — La Lanterne, 18 mars 1921. — Bulletin communiste, mars 1921, décembre 1921.

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