MUNIER Roger

Fils de François Eugène Munier, né le 3 octobre 1877 à Frémonville (Meurthe-et-Moselle), manœuvre, et Juliette Maire, née le 2 février 1882 à Cirey-sur-Vezouze (Meurthe-et-Moselle), sans profession, Roger Munier eut 2 sœurs et un frère.
En 1936, il habitait avec sa mère, veuve, cité de la Haute-Carrière à Cirey-surVezouze et était ouvrier d’usine à la glacerie de Cirey.
Il aurait habité Besançon (Doubs) sous l’Occupation.
Son corps a été retrouvé sur la D417 entre Xonrupt et le col de la Schlucht.
Il aurait été fusillé par les Allemands le 27 août 1944 au col de la Schlucht.
Son nom figure sur le monument de la Roche du diable, au bord de la D417, à Xonrupt-Longemer (Vosges). La stèle porte l’inscription : " Sur cette route ont été sauvagement assassinés par les Allemands ", suivie des noms de Jean MARGUERITE, Roger MUNIER, Jean Marie NOIRTIN, Marcel VONFLIE, Valérie WIEDERKEHR et d’un inconnu.
Il a été réinhumé le 11 Aout 1964 dans la nécropole nationale de Sigolsheim à Kaysersberg (Haut-Rhin).
Il n’a pas été trouvé d’acte de décès le concernant, à Xonrupt-Longemer.
Son nom figure sur le monument commémoratif du secteur 44 (Région C) à Cirey-sur-Vezouze, ce qui laisse penser qu’il était résistant, et sur une des plaques commémoratives dans l’église Saint-Denys de cette commune.
Il ne doit pas être confondu avec Roger, Charles Munier, né le 14 février 1921 à Marainviller (Meurthe-et-Moselle) et mort le 26 septembre 1944 dans cette commune, victime civile.