Par André Balent
Né le 1er mars 1914 à Javols (Lozère), mort le 18 juin 1944 à Villefranche-de-Panat (Aveyron) ; habitait Bagnolet (Seine/Seine-Saint-Denis), résistant du maquis de Haute Lozère (Armée secrète, AS) ; fusillé sommairement par les Allemands
Domicilié rue de la Capsulerie à Bagnolet (Seine, Seine-Saint-Denis), Abel Bonnet fut fusillé par les Allemands à Villefranche-de-Panat (Aveyron) le 18 juin 1944 en compagnie d’un autre maquisard du maquis de Haute Lozère de l’AS Camille Meissonnier. Lors d’un transfert, ils firent une tentative de fuite et rattrappés, ils furent fusillés sommairement.
Il y a un dossier non consulté à son nom au service historique de la Défense à Vincennes (cote 16 P 715850). Il fut homologué combattant des FFI et interné résistant. Le nom d’Abel Bonnet figure sur monument de la résistance rouergate de Sainte-Radegonde (Aveyron). Il figure également sur le monument érigé à Villefranche-de-Panat en bordure de la RD 44, en direction de Bouloc (Aveyron), sur les lieux mêmes où il fut exécuté avec Meissonnier. Cette stèle indique bien que les deux maquisards fusillés appartenaient au maquis de Haute Lozère.
Par André Balent
SOURCE : Jean-Pierre Gast, Gens de Bagnolet. Vers l’été 44 pour la Libération, Mairie de Bagnolet, 1994. — Sites Mémoire des Hommes et MemorialGenWeb consultés le 15 octobre 2020.