CRENIER Henri.

Par Jean Neuville. Notice revue et complétée par Renée Dresse

Décédé en janvier 1981. Ouvrier métallurgiste puis mineur, militant chrétien, dirigeant de la Jeunesse ouvrière chrétienne d’Hermalle-sur-Argenteau (aujourd’hui commune d’Oupeye, pr. et arr. Liège), dirigeant de la Centrale des francs-mineurs à Liège.

Armurier à domicile, Henri Crenier est président de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) de Hermalle-sous-Argenteau en 1930. Au début de la Seconde Guerre mondiale, en 1940, il entre comme ajusteur au charbonnage de Bonne Espérance à Herstal (pr. et arr. Liège). Militant syndical chrétien dès son entrée dans le monde du travail et ayant travaillé comme ajusteur tant dans le fond qu’à la surface de la mine, il connait tous les rouages du charbonnage ; il n’hésite à plaider la cause de ses collègues auprès du patronat lorsque cela s’avère nécessaire.
Après la Libération, Henri Crenier reprend en main la section syndicale de l’entreprise et contribue à la remise en marche de la Fédération de la Centrale des francs-mineurs de Liège dont il sera le président pendant vingt ans. Il est également délégué principal de sa centrale au conseil d’entreprise de la Société anonyme des Charbonnages de Bonne espérance, Batterie, Bonne fin. C’est à ces titres qu’il est membre du comité national de sa Centrale ; il en sera pendant dix ans le vice-président.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article245314, notice CRENIER Henri. par Jean Neuville. Notice revue et complétée par Renée Dresse, version mise en ligne le 1er février 2022, dernière modification le 1er février 2022.

Par Jean Neuville. Notice revue et complétée par Renée Dresse

SOURCE : A.B., « Henri Crenier est mort », Au travail, 23 janvier 1981, p. 12.

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