Par Jean-Louis Robert
Né le 4 mai 1827 à Vaugirard (Seine, devenu Paris) , mort le 6 mai 1886 à Paris ; journaliste dans la presse satirique, communard.
Anatole Le Guillois fit une très importante carrière de journaliste satirique (Le Bouffon, Le Hanneton, La Grenouille etc.). Sans s’engager il marquait ses sympathies pour la République.
Pendant la Commune, il fut journaliste au Bonnet rouge et à L’Estafette, deux journaux favorables à la révolution, dirigés par Secondigné. Il était aussi sergent-major du 117e bataillon de la Garde nationale, s’honorant que les gardes nationaux de son bataillon soient « les fils de notre grande révolution sociale » et évoquant l’écroulement du « vieux monde » (L’Estafette, 15 mai).
Le Guillois ne fut cependant pas inquiété après la Semaine sanglante et reprit sa carrière de journaliste.
Par Jean-Louis Robert
SOURCE : Journaux cités dans la notice.