GARNIER Jacques

Jacques Garnier était le fils de Raymond et d’Albertine Durand. Il était célibataire et exerçait le métier d’ouvrier agricole. Réfugié avec sa famille à Corancez (Eure-et-Loir) en 1940, il entra dans la Résistance le 3 avril 1944 au mouvement Libération.
La libération de Chartres commença le 15 août 1944 par l’arrivée des premiers éléments de l’armée américaine. Le 16 août vers 10h30 la 7e division d’infanterie américaine du major General Lindsey McDonald Silvester, fit son entrée dans la ville. À 12h30, sous le commandement du capitaine Carré, le groupe de Jacques Garnier progressait par les rues du Docteur et du Maréchal Maunoury jusqu’au pont Saint-Vincent vers Luisant pour rejoindre un autre groupe vers la rue de Varize. À ce moment-là une auto allemande fortement armée ouvrit le feu tuant Jacques Garnier et André Tuvache.
Jacques Garnier obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il obtint une citation à l’ordre du régiment avec attribution de la Croix de guerre 1939-1945 à titre posthume.
Son nom figure sur la plaque commémorative de l’Esplanade de la Résistance et la plaque commémorative avenue du Maréchal-Maunoury, à Chartres (Eure-et-Loir) et sur le monument commémoratif de la Résistance et de la déportation au Havre (Seine-Maritime).

Voir monographie Chartres (Eure-et-Loir) combats de la Libération 15 au 18 août 1944