échos d’histoire

Les jeunes juifs communistes en France et en Belgique après 1944

Des trajectoires d’intégration différentes dans leurs partis communistes respectifs ?

L’historiographie a souligné la volonté du Parti communiste français (PCF) de redéfinir, dans l’immédiat après-guerre, « sa doctrine sur la place et les objectifs des organisations immigrées [1] ». Craignant l’indépendance potentielle des organisations d’immigrés après plusieurs années de clandestinité durant lesquelles les contacts avec le parti étaient limités, et cherchant à apparaître comme un parti national dans le contexte patriotique de l’immédiat après-guerre [2], le PCF aurait adopté une perspective intégrationniste. Arguant du fait que les immigrés avaient acquis un droit de cité par leur engagement dans la Résistance, il leur aurait proposé une intégration accélérée, au prix de la dissolution de leurs organisations spécifiques et linguistiques de la Main-d’œuvre immigrée (MOI). Cette dernière, fondée à la fin des années 1920, avait pour objectif de rassembler les immigrés communistes non-francophones dans des sous-sections par langues ou nationalités. Il ne s’agissait pas d’encourager un particularisme qui risquait d’entrer en contradiction avec les objectifs du PCF : la MOI et ses sous-sections étaient plutôt perçues comme un sas vers l’intégration, le temps que les immigrés maîtrisent le français. Les membres de la MOI étaient par ailleurs tenus, en théorie du moins, d’être affiliés à une cellule du parti.

Dans ma thèse de doctorat, à partir du cas des Juifs communistes, j’ai montré que la politique du PCF vis-à-vis des immigrés après-guerre était en réalité plus complexe. Elle a en effet fait l’objet de négociations et de discussions entre la direction du Parti et les dirigeants juifs communistes comme Adam Rayski ou Charles Lederman. C’est ce qui conduit, en 1947, à la formalisation du « secteur juif » du PCF, une structure qui s’inscrit dans la continuité de la section juive de la MOI, avant d’être sortie de la MOI en 1954. Ce secteur juif du PCF est dirigé par trois ou quatre militants simultanément. Entre 1945 et 1949, il s’agit d’Adam Rayski, de Michel Grojnowski dit Monikowski, d’Idl Korman et d’Albert Youdine. Entre 1949 et 1954, à la suite du départ de Rayski en Pologne et de Monikowski pour la direction de la section polonaise de la MOI, Jacob Gromb rejoint la direction du secteur juif. Puis, à partir de 1954, à la suite du départ d’Idl Korman pour la Pologne, Marceau Vilner rejoint lui aussi le trio de direction. Le secteur juif est constitué de multiples organisations de masse juives : sociales, mutualistes, syndicales ou encore culturelles. Dans l’immédiat après-guerre, la direction du PCF a d’abord songé à supprimer une partie de ces associations ou à en fusionner certaines, par crainte du développement d’un sentiment national juif [3]. Face au contexte difficile de l’immédiat après-guerre pour les Juifs de France et grâce aux négociations entreprises par les dirigeants juifs communistes (qui ont rappelé au PCF l’importante concurrence politique dans le monde juif yiddishophone et la nécessité de maintenir des organisations communistes en yiddish au risque de perdre de potentiels militants non-francophones), le PCF a toutefois consenti au maintien de la plupart des organisations de masse juives communistes, à l’instar de la principale d’entre elles : l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE).

La mutation de la section juive de la MOI : le cas de l’Union des jeunes juifs (UJJ)

Certaines organisations juives communistes n’ont toutefois pas échappé à la politique intégrationniste du PCF. C’est le cas de l’organisation de femmes juives communistes – ces dernières étant invitées à rejoindre les associations de femmes communistes – et surtout des organisations de jeunesse. Les jeunes militants juifs – à l’image d’un Henri Krasucki ou d’un Robert Endewelt – sont au cœur des réflexions du PCF : ils représentent en effet l’avenir. Si les militants adultes, ayant grandi dans des pays étrangers avant de s’installer en France, ne semblent pas pouvoir être intégrés dans le PCF au détriment de leurs propres structures, la situation est différente pour les jeunes juifs. Ils ont en effet grandi en France, ont fréquenté l’école républicaine et le français est leur première langue. S’ils ont été sociabilisés dans des structures pour enfance juives communistes dans les années 1930, pendant la guerre ils aspiraient à rejoindre la Résistance communiste non spécifiquement juive. C’est toutefois le PCF qui les a contraints à s’engager entre jeunes juifs communistes [4]. Mais après la guerre, il n’est plus question de prendre le risque d’encourager une forme de nationalisme juif chez les jeunes. La politique du PCF a donc été beaucoup plus radicale vis-à-vis des jeunes.

Le 28 avril 1945, le bureau politique du PCF donne ainsi la consigne suivante : « Ne pas constituer d’organisation nationale de la jeunesse juive mais des cercles groupant ces jeunes peuvent adhérer à l’UJRF [Union de la jeunesse républicaine de France] ou à l’UJFF [l’Union des jeunes filles françaises] [5] ». Pour Annette Wieviorka, la plupart des jeunes auraient alors été en faveur d’une telle fusion [6]. Pour beaucoup d’entre eux, la perspective d’intégrer les structures nationales comme l’UJRF semble alors être le chemin naturel [7]. Pour d’autres, en revanche, cette décision semble plus difficile à accepter [8]. Ils ont toutefois laissé moins de traces dans les archives : étaient-ils moins nombreux ou tout simplement plus discrets ? La question se pose et mériterait de plus amples recherches.

Il est certain, en revanche, que les dirigeants juifs communistes adultes s’opposent à ces mesures. C’est le cas de Joseph Minc ou d’Adam Rayski qui raconte dans ses mémoires que la volonté de verser les jeunes juifs dans l’UJRF suscitait l’hostilité de la direction de l’UJRE, « nullement pressée de dissoudre son organisation de jeunes » car « elle était consciente qu’en renonçant à son activité parmi les jeunes Juifs, elle grevait son avenir en tant que mouvement [9] ». Une délégation envoyée auprès de Jacques Duclos à l’automne 1944 parvint d’abord à infléchir la décision du parti. Jacques Duclos aurait conclu : « Bien, vous avez des spécificités. Mais ne vous recroquevillez pas sur vous-mêmes [10] ». Toutefois, au printemps 1945, alors que Rayski est aux États-Unis pour lever des fonds auprès de diverses organisations juives américaines, la direction du parti revient sur la décision prise. C’est à ce moment qu’il est demandé au responsable de la MOI Lajb Grojnowski de publier dans Naye Prese, le journal des Juifs communistes yiddishophones, plusieurs articles sur la politique intégrationniste du parti au printemps 1945. Y est notamment répétée l’idée que l’existence de l’UJJ était justifiée par les conditions spécifiques de la Résistance, mais qu’elle n’a plus sa raison d’être dans la France désormais libérée.

En supprimant les organisations de jeunes Juifs communistes, le PCF entend donc éviter la persistance d’un sentiment juif chez les jeunes, qui sont déjà plus français que leurs parents, puisqu’ils sont nés en France et ont suivi l’école de la République, et qui sont donc à même de s’assimiler en France.

Une intégration forcée. Les Juifs communistes belges et le Parti communiste belge (PCB)

Si la politique du PCF a été plus radicale vis-à-vis des organisations de jeunes que de celles des adultes, il a en revanche fait preuve d’une capacité d’adaptation vis-à-vis des organisations d’adultes. Qu’en est-il dans d’autres pays d’Europe occidentale ? Cette partie propose de comparer les cas belges et français afin de comprendre les similarités et les différences entre deux partis communistes d’Europe de l’Ouest, partageant des caractéristiques communes. Le PCF est par ailleurs souvent considéré comme le grand-frère du PCB. Enfin, ces deux partis communistes ont de nombreux liens : les Juifs communistes de Belgique éditent par exemple une page belge du journal yiddish français Naye Prese.

Le cas belge révèle un autre modèle d’intégration des Juifs dans le parti : si les organisations d’adulte ont eu moins de marges de manœuvre qu’en France, les jeunes ont en revanche bénéficié d’un sursis qu’ils n’avaient pas eu en France, ce qui a pu rendre plus conflictuelle leur intégration. L’historien José Gotovitch estime qu’il y a eu trois étapes dans la politique du PCB vis-à-vis des Juifs :

De la Libération au printemps 1945, les Juifs communistes tentent d’affirmer une identité juive spécifique au sein du PCB.

Jusqu’au début des années 1950, les rapports entre le PCB et ses militants d’origine juive se dégradent progressivement et les Juifs communistes sont marginalisés au sein du parti.

À partir de 1950, des décisions du PCB marquent véritablement la rupture [11].

Dans l’immédiat après-guerre, l’organisation principale des Juifs communistes du PCB, la Solidarité juive, développe un travail social, culturel et pédagogique qui participe pleinement de la reconstruction de la vie juive bruxelloise. La solidarité juive est aussi une section juive du PCB, qui suit les directives d’un parti alors très puissant, troisième partie de Belgique aux élections législatives de 1946. Or, dès juin 1945, le PCB affirme son hostilité à la création d’une Fédération des Juifs polonais, voulue par la section juive [12]. Le parti entend « casser les redoutables tendances des copains juifs à se replier sur eux-mêmes [13] » et dénonce les comportements « nationalistes » des Juifs communistes, en rupture avec la ligne du PCB.

La responsable nationale du travail juif au sein du PCB, Berthe Berger, réfute cette analyse et estime qu’elle ne tient pas compte de la situation difficile et nécessairement particulière du monde juif après plusieurs années de persécutions. On retrouve là les arguments avancés par les Juifs communistes en France face au PCF lorsque celui-ci souhaitait supprimer leurs organisations. En France, la confiance du PCF dans ses dirigeants juifs communistes lui permet vraisemblablement plus facilement d’accepter leurs revendications. Or, en Belgique, le conflit semble se nouer autour de la méfiance du PCB vis-à-vis d’un certain nombre de dirigeants du travail juif, tous anciens résistants, que le parti accuse d’attitude « autoritaire », de « comportements nationalistes » voire d’activisme sioniste. Il entend donc réorganiser le travail juif afin de mettre un terme à ce qu’il perçoit comme des velléités identitaires.

À l’automne 1945, un nouveau responsable national du travail et secrétaire politique de la section yiddish des militants du PCB est nommé. Ce dernier, Hertz Jospa, est chargé d’orienter la section dans un sens plus conforme à la ligne du PCB. Après un conflit autour d’un militant passé du PCB au Poale Tsion de gauche, le PCB exige la fin des affirmations identitaires dans la section juive et refuse définitivement de poser la « question juive ». Mais la situation dégénère à partir de 1947 : le PCB accuse un certain nombre de dirigeants juifs communistes d’être ambitieux, indisciplinés, manipulateurs et arrivistes. Ils agiraient dans leur intérêt mais pas dans celui du PCB et seraient responsables d’irrégularités financières dans la gestion des pages belges de Naye Prese [14]. Surtout, ils sont accusés de déviations politiques, en raison de leur volonté de voir les sections juives maintenues à l’intérieur des organes du parti. Au terme d’une enquête, ces militants sont exclus [15].

À l’automne 1947, Jean Terfve propose trois options aux militants juifs communistes : quitter le parti s’ils continuent à défendre des positions vues comme nationalistes ; retourner en Pologne et adhérer au parti communiste local ; s’intégrer pleinement au sein du PCB, quitter les organisations juives voire accepter leur suppression. La guerre d’Indépendance d’Israël, soutenue par l’URSS et donc le PCB, apaise pour un temps les relations entre les Juifs et le PCB. Toutefois, les tensions reprennent très vite. En 1950, le PCB décide d’intégrer les militants juifs communistes dans les structures belges. Cela sert deux buts : enrayer la décrue de militants dans le PCB en y versant des militants juifs nombreux et dynamiques, et mettre fin à ce qui est perçu comme une volonté d’indépendance.

Cette politique touche aussi les jeunes juifs communistes. À l’été 1950, les sections des plus de 16 ans de l’organisation des jeunes Juifs (USJJ) sont dissoutes et ses membres invités à rejoindre les sections locales de la Jeunesse populaire de Belgique (JPB) [16]. Comme l’a montré Alain Lapiower, « On invoque cette mesure comme une protection destinée à permettre aux groupes d’enfants de continuer à fonctionner avec une mission moins explicitement politisée, les cercles ‘progressistes’ étant étroitement surveillés par la Sûreté de l’État [17] ». Or, cette décision suscite l’incompréhension et le mécontentement d’une partie des jeunes Juifs qui ne parviennent pas à « s’intégrer » dans la JPB et s’en détournent. Le PCB décide donc, provisoirement, de créer une section juive au sein de la JPB, la section Unité, ce que n’avait pas fait le PCF. Celle-ci fonctionne durant deux ans avant d’être dissoute en 1952, au moment des procès de la guerre froide, du procès Rosenberg aux USA, du complot dit des blouses blanches. Alain Lapiower estime que les réactions ne sont pas spectaculaires et qu’il a eu du mal à retrouver des éléments sur cette dissolution dans les mémoires des Juifs communistes. Arnaud Bozzini estime en revanche que c’est un choc pour les jeunes Juifs dont « l’incompréhension ne vient pas d’un quelconque repli communautaire, comme tente de le dénoncer le PCB. Ces jeunes ne peuvent admettre cette volonté de casser un tissu social réconfortant fondé sur une mémoire et un vécu spécifique [18] ».

En revanche, l’organisation pour enfants et adolescents continue de fonctionner, comme en France, où les cadets sont des groupes pour les enfants les plus âgés issus de la Commission centrale de l’enfance. En Belgique, ces groupes d’enfants – les sections Michel, Leibke et Hans – se réunissent dans les locaux conjoints de l’USJJ et de la Solidarité juive et rassemblent une soixantaine d’enfants. Mais comme le dit Alain Lapiower, cet univers s’apparente plus à du « néo-scoutisme communiste destiné à un milieu juif en voie d’assimilation » et pas à une véritable association juive communiste. Il en est de même en France, où les cadets ne donnent pas lieu à la fondation, ensuite, d’organisations spécifiques juives communistes : la plupart de ses membres restés communistes rejoint tout simplement le PCF, sans militer dans le monde juif communiste. En Belgique, les sections Michel et Leibke sont finalement dissoutes à leur tour dans le JPB à la fin des années cinquante. Après 1956, la section Hans perd ses éléments radicaux qui rejoignent le PCB, quand les plus « juifs », tenaillés par le doute, s’éloignent. Le mouvement issu de l’USJJ manque donc de disparaître.

Il connaît toutefois un renouveau sous l’influence d’anciens de l’USJJ devenus parents et désireux d’un mouvement de jeunes et de colonies de vacances pour leurs enfants. De nouveaux groupes sont créés et portent des noms de résistants juifs communistes ou d’Anne Frank, un changement lié aux préoccupations de cette nouvelle génération. En 1960, l’USJJ devient l’Union des jeunes juifs progressistes, ce qui inaugure une nouvelle ère.

Conclusion

Quelles conclusions tirer de ces deux types d’intégration des Juifs communistes dans leurs partis respectifs, en France et en Belgique ? En France, le PCF a décidé d’agir très tôt afin de limiter tout développement de nationalisme juif au sein des jeunes. S’il y a eu des contestations, celles-ci ne semblent pas avoir été assez fortes pour conduire le PCF à des ajustements, comme en Belgique. Le PCF a en revanche été plus souple vis-à-vis des organisations de masse des adultes, dans un contexte qui ne semblait pas propice à la dissolution et à l’intégration forcée. La politique du PCB vis-à-vis des jeunes juifs semble plus hésitante, ce qui pourrait expliquer leurs récriminations au début des années 1950. Une autre explication pourrait être relative au poids des contextes nationaux et des modèles d’intégration de chaque pays. Le modèle d’intégration français encourage-t-il plus l’intégration des immigrés et des minorités que le modèle d’intégration belge ? Cela pourrait expliquer le rapport plus apaisé - semble-t-il - des jeunes juifs communistes français à la politique du PCF. Il faudrait aussi s’interroger sur les profils de ces jeunes juifs dans chacun des deux pays : les jeunes juifs de Belgique ont-ils eux aussi passé leur enfance en Belgique, à l’image des jeunes juifs français ? Des trajectoires personnelles différentes expliqueraient aussi un rapport différent à la suppression d’organisations spécifiques. Ces questionnements mériteraient de plus amples recherches.

[1Stéphane Courtois, Denis Peschanski et Adam Rayski, Le sang de l’étranger  : les immigrés de la MOI dans la Résistance, Paris, Fayard, 1989, p. 413.

[2Annie Kriegel parle de politique « national-thorézienne » entre 1943 et 1947. Annie Kriegel, « Le PCF, Thorez et la France », Le Mouvement social, 1995, no 172 ; Roger Martelli, Jean Vigreux et Serge Wolikow préfèrent toutefois ne pas employer ce terme en raison de son analogie avec le «  national-socialisme  » qui est alors «  fortement présent dans les esprits quelques années après l’Occupation et la mise en oeuvre d’un courant résistancialiste dans le pays  ». Roger Martelli, Jean Vigreux et Serge Wolikow, Le Parti rouge. Une histoire du PCF 1920-2020, op. cit., p. 138.

[3AD 93, PCF, 261 J 5, Secrétariat, 1944-1994, séance du 11 décembre 1944.

[4Robert Endewelt, « L’engagement dans la Résistance des jeunes juifs parisiens avec la MOI (1940-1945) », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, 2015, no 129, p. 139‑150.

[5AD 93, PCF, 261 J 4, Bureau politique, séance du 28 avril 1945.

[6Annette Wieviorka, Ils étaient juifs, résistants, communistes, Paris, Perrin, 2018, p. 394.

[7Entretien avec Henri Malberg, 26 avril 2016.

[8Témoignage anonyme recueilli lors de la conférence « “D’autres causes que la nôtre”. Des Juifs dans les luttes d’émancipation du XXe siècle », au Musée d’art et d’histoire du judaïsme, le 8 novembre 2019.

[9Adam Rayski, Nos illusions perdues, Paris, Balland, 1985, p. 169. Notons qu’Annette Wieviorka considère qu’une partie des Juifs communistes, dont Adam Rayski, ont reconstruit leurs souvenirs après avoir rompu avec le PCF, cherchant à souligner leur attachement au monde juif. Elle suggère que ces écrits postérieurs ne seraient pas en accord avec leur politique à l’époque.

[10Adam Rayski, « Être juif et communiste dans les années 1944-1953 », art cit, p. 66.

[11José Gotovitch, « Juif sur la pointe des pieds  : le Parti communiste belge et les Juifs dans l’immédiat après-guerre » in Hertz Jospa. Juif, résistant, communiste, Éditions Vie Ouvrière., Bruxelles, 1997, p. 101‑110.

[12Arnaud Bozzini, « De l’engouement à la rupture. Les Juifs communistes à Bruxelles et le PCB (1944-1956) », Les Cahiers de la Mémoire contemporaine/Bijdragen tot de eigentijdse Herinnering, 2007 2006, no 7, p. 131‑158.

[13Ibid., p. 135. CARCOB, CCP/N°/010, dossier V, Note de Jean Terfve à Berthe Berger, 6/6/1945, dossier juif : affaires juives (septembre à octobre 1947).

[14CARCOB, PCC 7, dossiers juifs, 3.2, problème de dettes vis-à-vis de Naye Prese, suspicion de détournement d’argent.

[15Ibid.

[16Arnaud Bozzini, « De l’engouement à la rupture. Les Juifs communistes à Bruxelles et le PCB (1944-1956) », art cit, p. 149 ; Alain Lapiower, Libres Enfants du Ghetto, Bruxelles, Points Critiques/Fondation Jacques Gueux, 1989.

[17Alain Lapiower, « Fin de siècle pour les jeunes Juifs progressistes. L’union sportive des Jeunes Juifs - Union des Jeunes Juifsprogressistes, 1944-1978 », Cahiers d’Histoire du Temps présent, 2001, no 8, p. 345.

[18Arnaud Bozzini, « De l’engouement à la rupture. Les Juifs communistes à Bruxelles et le PCB (1944-1956) », art cit, p. 150.

Par Zoé Grumberg

Les jeunes juifs communistes en France et en Belgique après 1944
Une du journal de l’UJRE, Naye Presse, 31 décembre 1954-1er janvier 1955, voir en ligne
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