MESSELOD Georges, Jean, Robert, alias Le Chat

Fils de Pierre Joseph Louis Jean Marie Messelod, né le 12 novembre 1896 au Mans (Sarthe), tourneur ajusteur sur métaux habitant Royat (Puy-de-Dôme) et Léontine Françoise Bonnefond, née le 25 juin 1894 à Paris (ex Seine, XIX° arr.), Georges Messelod eut un frère, André, né en 1922 et une sœur, Marie, née en 1932. Son père devint plus tard chef mécanicien à la chocolaterie La Marquise de Sévigné, à Royat où il habitait.

Comme son frère, il s’est engagé dans la Marine Nationale en 1937 à l’âge de 17 ans, devenant matelot sur le croiseur Jean de Vienne entre 1939 et 1940 puis sur le croiseur La Marseillaise entre 1940 et 1942 en tant que quartier maître de l’aéronautique. L’équipage le saborda et l’incendia lors du sabordage de la flotte française à Toulon le 27 novembre 1942.
Il s’était marié peu avant, le 8 août 1942 à La Tour-d’Auvergne (Puy-de-Dôme), avec Andrée Louise Pierrette Babut, née le 17 octobre 1921 à Champs-sur-Tarentaine (Cantal), employée de la Banque de France. Le couple eut une fille née le 29 novembre 1944 et habitait rue Gaultier de Biauzat à Clermont-Ferrand.

Réfractaire au STO, il répondit comme plusieurs milliers d’hommes à l’appel au maquis lancé par le Colonel Gaspard en rejoignant en mai 1944 la 11e Compagnie du Mont-Mouchet. Il devint sergent-chef certainement sous le pseudonyme de Le Chat. Il était très apprécié comme instructeur au maniement des armes automatiques. Il prit part aux combats des 2 et 11 juin.
Il a été tué lors des combats du Mont-Mouchet à Chapel, sur la commune de Pinols (Haute-Loire), le 11 juin 1944. Il occupait ce jour-là, en tant que chef de groupe, la position la plus avancée impartie à la 11e Compagnie.
Il a été reconnu Mort pour la France, homologué FFI.

Il a été inhumé à Royat (Puy-de-Dôme). Son nom est inscrit sur les monuments aux Morts de Saint-Pardoux (Puy-de-Dôme) et Royat.

Ce sont les recherches de Manuel Rispal qui ont permis de corriger une erreur présentant initialement Jean Vanborren et Georges Messelod comme une seule et même personne, Georges Messelod étant alors considéré comme le faux nom de Jean Vanborren.