MARTINIÉ Jean-Pierre

Fils de Louis Martinié et de Jeanne Charbonnel, Jean Pierre Martinié, célibataire, était domicilié chez ses parents 32 rue Gambetta, Fontenay-sous-Bois (Seine, Val de Marne), commune limitrophe au bois de Vincennes. Il travaillait comme vérificateur en balances.
Pendant la guerre, il signa le 1er février 1943 un contrat de travailleur en Allemagne, son passeport présent dans son dossier du SHD, est signé le 5 mars 1943 à Radstatt (Allemagne). Devant l’échec du volontariat de la Relève, un prisonnier de guerre libéré pour trois départs en Allemagne, la loi française du 4 septembre 1942 avait introduit la conscription obligatoire pour tous les hommes de 18 à 50 ans, tranche d’âge concernant Jean Martinié. La création du Service du travail obligatoire STO le 16 février 1943 pour satisfaire les demandes allemandes concernait en cette année 1943, les classes 1940, 1941, 1942. C’est donc en 1944 qu’il était réfractaire, les classes d âge des plus jeunes ayant été convoqué. Il y a une contradiction dans son dossier dans lequel il est écrit qu’il rejoignit en mars 1943, un maquis de Corrèze, or il était inhabituel d’obtenir une permission de retour en France si rapidement après l’arrivée en Allemagne. Cette participation doit sans doute se situer plus tard. Il revint à Fontenay-sous-Bois le 10 mai 1944.
Lors des combats parisiens de la libération, il participa à la tête d’une dizaine d’hommes au combat, et a été tué le 19 août 1944 dans le Bois de Vincennes lors d’un engagement.
Il avait été inscrit au groupe FTPF « Liberté » le 1er juin 1944 sous les ordres du Capitaine Hournat alias Fontaine et promu sergent de la section FX2 sous le matricule 5383. Le capitaine Le Bon, FTPF Liberté, le 21 juin 1946, le disait réfractaire au STO.

Reconnu Mort pour la France, le 11 juin 1946, il a été homologué Sergent FFI, groupe FFI de Fontenay-sous-Bois, période du 1er juin au 19 août 1944, parution au JO du 20 février 1947.
Son nom est gravé sur la plaque commémorative de la Libération à Fontenay-sous-Bois (25 noms) et sur le monument aux morts de son village natal Lagranlière (Corrèze).