FERRARESI Enrico [pseudonyme dans la Résistance : Louis]

Par Antonio Becchelloni, Jean-Marie Guillon

Né le 20 janvier 1912 à Apples (canton de Vaud, Suisse) ; communiste italien ; volontaire en Espagne républicaine ; responsable FTP-MOI dans le Var.

Fils de Sante Ferraresi et de Giulia Corsini, Enrico Ferraresi était issu d’une famille italienne originaire de Mirandola (Modène, Italie) qui revint s’y installer en 1915 avant l’entrée en guerre de l’Italie. En 1926, recherché par la police politique, il émigra en France, nous ignorons où. Le 10 octobre 1936 il se trouvait dans les rangs de la troisième compagnie de la Brigade Garibaldi en Espagne. Il prit part aux combats de Cerro de los Angeles, Pozuelo, Mirabueno, Majadahonda et Arganda. Blessé sur le front d’Arganda (blessure qui était sans doute à l’origine de la claudication dont il était affecté), il fut promu officier après une période de convalescence. En septembre 1937, il était lieutenant au 2e bataillon de la Brigade Garibaldi. Il combattit sur les fronts d’Estrémadure, de Caspe et de l’Èbre où il fut promu capitaine. On lui confia le commandement du 1er bataillon de la Brigade du 10 au 30 septembre 1938. Il participa à la retraite en France en janvier 1939. Après une période passée dans la Gironde, Enrico Ferraresi fut affecté comme cadre militaire FTP-MOI dans la région marseillaise. Il était responsable militaire de cette organisation à Toulon (Var) en septembre 1943. Il participa à plusieurs actions en ville (sabotages de chantiers Todt et attentats contre des établissements fréquentés par les occupants). Remplacé un moment par le Roumain Mihaileanu, il était à nouveau à Toulon avec la même responsabilité au début de l’été 1944. Il participa en juillet au regroupement des FTP-MOI de Toulon et autres villes du littoral dans le maquis de La Loube implanté dans un massif du Centre-Var (commune de La Roquebrussanne). Ce maquis participa aux combats de la libération, d’abord dans le secteur de Tourves (Var) après le débarquement du 15 août, puis à Marseille (Bouches-du-Rhône).

Militant communiste italien, vraisemblablement ancien de la Brigade en Espagne, affecté d’une sensible claudication, Louis Ferraresi fut muté comme responsable militaire FTP-MOI à Toulon (Var) en septembre 1943. Il participa à plusieurs actions en ville (sabotages de chantiers Todt et attentats contre des établissements fréquentés par les occupants). Remplacé un moment par le Roumain Mihaileanu, il était à nouveau à Toulon avec la même responsabilité au début de l’été 1944 et suivait le repli du groupe FTP-MOI sur le secteur de La Roquebrussanne en juillet (maquis de La Loube).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article24564, notice FERRARESI Enrico [pseudonyme dans la Résistance : Louis] par Antonio Becchelloni, Jean-Marie Guillon, version mise en ligne le 15 février 2009, dernière modification le 6 juin 2021.

Par Antonio Becchelloni, Jean-Marie Guillon

SOURCES : A.I.C.V.A.S. site Internet visité le 25 mai 2021. — Archivio Centrale dello Stato, CPC, busta 2010 (à consulter). —Lionello Diomelli, Quelli della via Crucis, Pontevedra, 1996, p. 75.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
fiches auteur-e-s
Version imprimable