FONTAN Marcel, Jean

Fils d’un forgeron de l’Arsenal de Tarbes, favorable au Parti radical, et d’une couturière, Marcel Fontan adhéra à la section SFIO de Tarbes dès son retour du service militaire en 1928. Quatre ans plus tard, il créa une section à Séméac puis une autre à Pierrefitte-Nestalas en 1936. Militant syndical actif, il fut, d’avril 1933 à mars 1935, secrétaire de la section départementale du Syndicat national des instituteurs (SNI) et membre du bureau jusqu’en 1939. Marcel Fontan s’était marié à Aïcirits (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) le 2 avril 1934 avec Marie Dauga, institutrice et syndicaliste des Basses-Pyrénées, qu’il avait connue lors d’un congrès national du SNI en 1933.

Entré dans la Résistance fin 1942, Marcel Fontan créa à Pierrefitte-Nestalas un groupe lié au MUR. En août 1944, il s’intégra aux troupes de Lourdes, pour poursuivre les armées allemandes jusqu’à Jonzac (Charente-Maritime). Il fut homologué combattant des FFI.

Après la Libération, Marcel Fontan n’adhéra à aucun parti. Il resta membre du bureau départemental du SNI jusqu’en 1953 et présida la section de la Mutuelle générale de l’education nationale de 1954 à 1969. Après avoir exercé dans un cours complémentaire, il finit sa carrière comme directeur à Tarbes.

Sa fille, Annie Fontan (voir Annie Caussé), milita au SNES et au PCF.