PÉLERAN Jean, André

Cultivateur marié, père de deux enfants, Jean Péleran participa à la résistance notamment au groupe de parachutage de la section Mauquié de l’ORA.
L’historien Gilles Alfonsi a fait connaître le cahier d’une dénonciatrice italienne exécutée à la Libération où Jean Péleran figure avec la mention "contre les Allemands". Dans le "brouillon du cahier de dénonciation" apparaissait également la mention "communiste".

Il s’engagea dans la résistance à l’été 1943 et rejoignit la 13e compagnie de l’Armée secrète (corps franc Pommiès), en même temps que d’autres habitants de Dunes. Il gagna le maquis de Sistels (Tarn-et-Garonne) début juin 1944. Il revint conscient du danger de la situation.
Le 23 juin 1944, une section de la Division SS Das Reich qui avait déjà massacré des gitans à Saint-Sixte (Lot-et-Garonne) et tué deux habitants à Caudecoste (Lot-et-Garonne), rassemblèrent 70 hommes sous les arcades de la mairie. Ils avaient une liste de noms fournie par des indicateurs. Ils firent l’appel et sélectionnèrent onze hommes, dont Jean Péleran puis les pendirent en présence du public.

Reconnu « Mort pour la France », il est recensé parmi les victimes civiles aux AVCC de Caen.

Son nom est gravé sur le monument aux morts et sur les plaques commémoratives à Dunes, et sur le mémorial du corps franc Pommiès à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées).

(en cours)

Dunes (Tarn-et-Garonne), le 23 juin 1944