CHARREAU Gustave, Georges, Lucien

Gustave Charreau était le fils d’Isidore Gustave Charreau, âgé de 26 ans, journalier, et de Georgette Bigot, âgée de seize ans, journalière, mariés le 13 septembre 1901 à Soulitré (Sarthe). Il se maria avec Hélène Désirée Eugénie Deneau (pas en mention marginale sur l’acte de naissance).
Adjudant d’artillerie de réserve, chef cantonnier, lieutenant chef des pompiers, conseiller municipal à Vérigny (Eure-et-Loir) il entra dans la Résistance en novembre 1942 au mouvement Libération-Nord, Groupe de Chartres, secteur nord, où ses services furent homologués du 15 février au 11 août 1944. Il fut nommé chef de section à Dangers (Eure-et-Loir) et participa avec ses groupes à toutes les missions de sabotage et de destruction sur la route de Chateauneuf-en-Thimerais à Chartres.
Il fut tué le 11 août 1944 à Dangers lors d’un engagement avec une patrouille ennemie.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué au grade d’adjudant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il fut cité à l’ordre de la division avec attribution de la Croix de guerre 1939-1945 et reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 24 avril 1946 publié au JO le 17 mai 1946.
Son nom figure sur la plaque commémorative de l’Esplanade de la Résistance, à Chartres (Eure-et-Loir).