GAILLARD Henri, Victor

Henri Gaillard était le fils de Jean-Pierre Gaillard, tailleur de pierres, et de Marguerite Renard, son épouse, cultivatrice. Il fut incorporé le 16 novembre 1897 au 21e régiment d’artillerie où il fut nommé brigadier le 17 septembre 1898 et maréchal des logis le 9 novembre 1899. Il fut envoyé dans la disponibilité le 22 septembre 1900. Il résida successivement 32 boulevard Vaugirard à Paris (Seine, Paris) le 31 mai 1901, 10 rue Montebello à Saint-Étienne (Loire) le 10 mai 1902, à Vichy le 5 juin 1903 et 5 rue des Réservoirs à Chartres (Eure-et-Loir) le 18 mai 1909. Il se maria le 6 mars 1909 à Le Tréport (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) avec Olympe Joséphine Régina Alix, âgée de 24 ans, sans profession. Il exerçait le métier de cimentier.
Il fut rappelé à l’activité par le décret de mobilisation du 1er août 1914 au 44e régiment d’artillerie. Il passa au 13e régiment d’artillerie le 10 mars 1918 et fut mis en congé illimité le 31 janvier 1919 et se retira à Chabrillan dans la Drôme. Il fut affecté dans la réserve au 26e régiment d’artillerie et passa au 103e le 15 août 1924. Il fut libéré du service militaire le 10 novembre 1925. Par la suite, il revint à Chartres où il se trouvait en 1944.
Il entra dans la Résistance et participa aux combats de la libération avec les FFI du secteur de Chartres, où ses services furent homologués du 16 au 17 août 1944.
Il a été fusillé par les Allemands dans la banlieue de Chartres, à Le Coudray (Eure-et-Loir) le 17 août 1944 selon MGW ou le 22 août 1944 selon MdH.
Il est inhumé dans le carré des corps restitués au cimetière communal, à Chartres (Eure-et-Loir).
Il est considéré comme victime civile par Mémoire des Hommes mais fut homologué FFI. Il ne semble pas avoir obtenu la mention Mort pour la France.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Chartres (Eure-et-Loir).