MACE Roger

Par Déborah Sautel

Mort suicidé le 13 décembre 1942 à Trélazé (Maine-et-Loire) ; militant communiste.

Communiste, Roger Mace participa, semble-t-il, à des sabotages et à la distribution de tracts, sous le pseudonyme de Frédéric. Le 12 décembre 1942, des inspecteurs de la police judiciaire d’Angers l’arrêtèrent avec d’autres résistants (dont Marcel Loffel). Il fut enfermé dans une chambre de sûreté à la brigade de gendarmerie de Trélazé, en attendant son interrogatoire préliminaire. Alors qu’un gendarme ouvrait sa porte pour vérifier sa présence, Roger Mace lui tira dessus avec un petit revolver qu’il était parvenu à dissimuler, mais la balle n’atteint pas sa cible, le gendarme ayant pris les précautions d’usage pour ouvrir la porte. Roger Mace se suicida alors d’une balle dans la tempe.
Il décéda à l’hôpital d’Angers.

S’agit-il de Roger Mace qui a un dossier au SHD, Vincennes, GR 16 P 381664 ?

(en cours de rédaction)

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article245971, notice MACE Roger par Déborah Sautel, version mise en ligne le 1er mars 2022, dernière modification le 1er mars 2022.

Par Déborah Sautel

SOURCES : Arch. Dép. de Maine-et-Loire 18 W 70. Lettre du capitaine de gendarmerie Clavel à l’intendant régional d’Angers évoquant le suicide de Roger Mace, 14 décembre 1942 ; Lettre au secrétaire d’État à l’Intérieur et à la Direction générale de la police nationale sur les suicides de Roger Mace et de Marcel Loffel, 14 décembre 1942. — « Huit terroristes arrêtés dans la région de Saumur et d’Angers. L’un est tué – deux autres se donnent la mort », La Dépêche, n° 27 190, 16 décembre 1942. — Déborah Sautel, La mort comme dernier recours. Les suicides des résistants de France 1940 - 1944 Mémoire de Master 2, Université d’Angers, 2021.

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