Par Karel Yon, Louis Botella
Né le 29 décembre 1939 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), mort le 2 juin 2017 à Compiègne (Oise) ; syndicaliste Force ouvrière (FO) de la Seine-Saint-Denis puis de Paris ; secrétaire général de la Fédération FO de la Chimie (1972-1997) ; membre de la commission exécutive confédérale ; libre penseur.
Fils de Maurice Grandazzi, professeur, et de Madeleine Ayral, sans profession, François Grandazzi adhéra à FO en 1965. Travaillant à Sevran (Seine-Saint-Denis) et figurant - avec Claude Hazard - parmi les responsables du Syndicat national FO du personnel Kodak-Pathé, il se présenta, en mars 1971 à La Colle-sur-Loup (Alpes-Maritimes) lors de l’élection des membres du comité national de la Fédération de la Chimie. Il ne fut pas élu comme nombre d’opposants à Maurice Labi.
Refusant la mise en place de nouvelles structures au sein de sa fédération, le Syndicat national FO de Kodak-Pathé - comme celui de l’Energie nucléaire - fut exclu de la fédération le 31 décembre 1971.
Resté fidèle à FO - tout comme son syndicat - lors de la scission intervenue en janvier 1972, François Grandazzi devint, le mois suivant, secrétaire fédéral et trésorier de la nouvelle Fédération FO de la Chimie.
En novembre 1973, il succéda à Henri Delaplace au poste de secrétaire général de celle-ci. Il resta en fonction jusqu’en 1997, il fut alors remplacé par Michel Decayeux.
Au cours de ses différents mandats, François Grandazzi siégeait à la commission exécutive confédérale (pendant plus d’une vingtaine d’années), au Conseil économique et social, au conseil national de l’Union des cadres et ingénieurs FO (UCI-FO).
En 1989, il se plaça en première ligne dans le conflit qui opposa Marc Blondel à Claude Pitous pour la succession d’André Bergeron.
Il était aussi vice-président de la Fédération nationale de la Libre pensée.
_Il s’était marié le 20 mars 1945 à Gouville-sur-Mer (Manche) avec Maryvonne Edine, dont il divorça en février 1979 pour se remarier le 15 septembre de la même année à Compiègne avec Carinne Dorothée Prayez.
Il décéda des suites d’une longue maladie. Ses obsèques eurent lieu le 9 juin 2017 au cimetière de Margny à Compiègne (Oise).
Par Karel Yon, Louis Botella
SOURCES : Arch. de la Fédération FO de la Chimie, informations transmises en avril 2012 et janvier 2017 par Michel Decayeux*, — Force Ouvrière, hebdomadaire de la CGT-FO, 9 février 1972, 9 avril 1980, 20 avril 1983. — Arch. de l’UCI FO. — Sites Internet de la Confédération FO et de la Fédération nationale de la Libre pensée. — État civil.