RIMBERT André, Marius, Albert

André Rimbert était le fils de Charles Hildevert Rimbert, courtier de commerce, et de Octavie Célestine Godquin, ménagère. Il se maria le le 1er Août 1921 au Tréport (Seine-Inférieure, aujourd’hui Seine-Maritime) avec Marie Hortense Marthe Vérité.
Le couple eut au moins un enfant.
Il était domicilié à Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir) et exerçait le métier de commis boulanger.
Lors de la fouille de sa maison à Saint-Rémy-sur-Avre, les Allemands sans doute informés allèrent directement dans le jardin où un poste à galène avait été dissimulé. Il fut arrêté et emmené à la kommandantur avec son fils Pierre, qui fut relâché. On ne sait pas ce qu’il est advenu de lui ensuite. L’acte de naissance porte en mention marginale "Décédé à Saint-Rémy-sur-Avre (E-et-L) le 20 août 1944" transcrite le 1er octobre 1946, ce qui serait bien une confirmation de son décès à cette date du fait de l’ennemi. En outre il est peu probable qu’il ait été déporté car il est inconnu du livre mémorial des déportés de France et n’a pas eu de mention "mort en déportation" parue au Journal Officiel.
Il obtint la mention « Mort pour la France » (information du MGW) et possède un dossier au SHD à Caen, répertorié dans la base de données des morts en déportation, avec l’indication de son décès le 20 août 1944 à Saint-Rémy-sur-Avre.
Outre les victimes mortes en déportation, cette base comprend également de nombreux dossiers d’internés résistants ou politiques morts en France.
Son nom figure sur la plaque commémorative de l’église Saint-Jacques et le monument aux morts, à Le Tréport (Seine-Maritime).