DUBOIS Suzanne, Mary, née Jacquette

Fille de Marius Jacquette (1885-1954) et de Alice L’Hôte (1886-1923), Suzanne Jacquette se mariale 11 juillet 1936 à Ormesson-sur-Marne avec Louis Dubois (1912-1996).
Suzanne Dubois habitait 11 rue du Colonel Driant à Ormesson-sur-Marne (Seine-et-Oise, Val-de-Marne). Elle entra dans la résistance en août 1941 et fit partie du groupe du Front National « service camp et prison » commandé par Léon Depollier . Elle participa à la liaison et à la préparation des évasions du camp de Voves. Elle servit aussi d’agent de liaison sous le nom de « Paulette ».
Elle fut arrêtée à Vitry-sur-Marne (Seine, Val-de-Marne), 52 rue de la Ferme, le 16 décembre 1942 où elle devait rencontrer un résistant en vue d’une évasion du camp allemand de Compiègne.
Son arrestation faisait suite à celle de Fernand Vion arrêté par les brigades spéciales (BS2) le 12 décembre 1942, et responsable communiste dans la résistance. La police aurait trouvé des documents et des adresses de militants dans son appartement.

Elle fut gardée dans les locaux de la BS1 pendant un mois, torturée, avant d’être remise aux autorités allemandes. Elle fut internée au fort de Romainville le 8 mars 1943, Matricule 1799, puis transférée à Compiègne Royalieu le 27 avril de cette même année.

Suzanne Dubois déportée le 28 avril 1943 vers Ravensbruck, Matricule 1932 , convoi I.95 , puis elle fut transférée en janvier 1944 dans le KL de Neubranderburg, dans l’usine Heinkel qui fabriquait des avions, jusqu’au 26 mai 1945.

Elle revint en France à l’hôtel Lutetia le 27 mai 1945 (rapatriée par le centre d’Hazebrock). Elle fut reconnue Déportée politique (carte de 1962) puis DIR (déporté interné résistant) (carte de 1968).

So mari, lui-même résistant fut homologué DIR (SHD, Vincennes, GR 16 P 194305). Le couple divorça le 5 décembre 1966 à Corbeil-Essonnes (Essonne).