FENÉ Mauricette

Le père de Mauricette Fené, domicilié successivement à Monchy-Saint-Éloi (Oise), Nogent-sur-Oise (Oise), enfin, aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, dans les baraquements installés sur le plateau Rouher à Creil (Oise), travaillait à la Compagnie des chemins de fer du Nord. Mauricette Fené était la septième de huit enfants. Après avoir obtenu le certificat d’études primaires, elle fit son apprentissage chez une couturière pendant deux ans avant de travailler comme ouvrière dans une fabrique d’épingles à linge, puis chez Astral à Montataire (Oise). Elle perdit son père à vingt et un ans et adhéra alors à la JOCF dont et fut l’une des responsables départementales du mouvement jociste entre 1955 et 1960, avec Jacques Mouton* et Thérèse Boursier. Mauricette Fené participa en 1957 au rassemblement international de la JOC à Rome.

Mauricette Fené fut par la suite employée de maison, milita à la CFTC et signa, en 1958-1959, la première convention collective des employées de maison dans l’Oise. Elle était en 1958 secrétaire du syndicat des employés de maison.

Mauricette Fené obtint par la suite son certificat de travailleuse familiale, fut quelques temps employée par l’APAF (association populaire de l’aide familiale) avant d’entrer comme travailleuse familiale à la caisse d’allocations familiales où elle resta trente années, jusqu’à sa retraite en 1995. À la CAF, elle milita à la CFDT ; en 1968 elle était trésorière du syndicat des agents des organismes sociaux de l’Oise de cette confédération.

En 2010, Mauricette Fené était domiciliée à Creil.