CARLE Lucien, Camille [Seine-Maritime]

Fils de Auguste Carle (1870) et de Suzanne Jean, Lucien Carle avait trois frères : René, Émile, André. Il mesurait, selon l’armée, 1m65, roux aux yeux verts (matricule militaire), Lucien Carle, mobilisé dans le génie le 1er mai 1922, servit dans l’armée d’occupation des pays rhénans jusqu’au 5 novembre 1923.

Il se maria avec Madelaine Houisse le 26 juillet 1924 au Petit-Quevilly (Seine-Inférieure, Seine-Maritime). Le couple eut quatre enfants ; Luc (vers 1925), Yvonne (1929), Irène (1934), Janine.

Charpentier en fer dans l’agglomération rouennaise, il rejoignit le syndicat CGT des Métaux de Rouen en 1925. Le 18 décembre 1927, il intégra le bureau de l’organisation qui comprenait Albert Bégin (secrétaire), Lucien Carle et A. Pasture (secrétaire adjoint), Valentin Landrieux (trésorier), Henri Hersant (trésorier adjoint) et A. Ferment (archiviste). Réélu de 1928 à 1932, il se vit confier le secrétariat de l’organisation après la mort accidentelle d’Albert Bégin en avril 1932.

Réélu jusqu’en 1935, il négocia la fusion avec le syndicat unitaire (CGTU), effective le 1er décembre 1935. Secrétaire adjoint de François Le Bras dans le bureau de transition nommé à cette occasion, l’assemblée générale réunie en juillet 1936 porta à la direction du syndicat Paul Lemarchand (secrétaire), François Le Bras (secrétaire adjoint), Valentin Landrieux (trésorier), Marcel Le Dret (trésorier adjoint) et Lucien Carle (archiviste).

En janvier 1937, les militants communistes ou proches du Parti prirent le contrôle du syndicat CGT des Métaux de Rouen, Lucien Carle et Valentin Landrieux furent éliminés du bureau toujours dirigé par Paul Lemarchand.

En 1927, Carle habitait chemin du Vert buisson au Grand-Quevilly (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) et 72 cité neuve à Saint-Étienne-du-Rouvray en 1940 toujours dans l’agglomération rouennaise.