LOGGHE Henri, Maurice

Henri Logghe était le fils d’Auguste, Albéric Logghe, ouvrier agricole, et d’Alice, Marie Demoen, son épouse.
Il s’engagea dans la Résistance au mouvement Libération-Nord, groupe de Chartres (Eure-et-Loir), secteur Est, où ses services furent homologués du 15 mai au 15 août 1944. En août 1944, il appartenait au maquis Antoine, à Beaumont-les-Autels (Eure-et-Loir). Le maquis participa à la Libération de Chartres (Eure-et-Loir)
Le 15 août 1944, la colonne des FFI de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) monta sur Chartres.
Vers seize heures, ils rejoignirent un groupe de chars américains de la 7e Division Blindée (Unité 2 de la CCB).
Les Américains ouvrirent le feu sur les fermes de Chaunay pour en déloger d’éventuelles unités allemandes.
Il n’y avait, semblait-t-il, personne : Américains et Français reprirent leur progression vers Luisant (Eure-et-Loir). Sur la Nationale 10, ils furent accrochés par des tirs de canons allemands dissimulés dans les sous-bois au sud de La Cavée.
Les alliés se replièrent. Quatre chars avaient été touchés.
Deux FFI furent grièvement blessés :
 Emmanuel Hémonet, 21 ans, à la tête. Il décéda à l’hôpital de Chartres quelques jours plus tard.
Henri Logghe mourut à dix-sept heures trente chez Jean Riedberger, maire de Fontenay-sur-Eure, dont le domicile avait été transformé en hôpital.
Il obtint la mention « Mort pour la France » selon Mémoire des Hommes mais Mémorial Genweb n’a pas d’information et il fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts et sur une plaque commémorative, rue des FFI, à Pussay (Essonne) et sur la plaque commémorative des volontaires du canton d’Auneau, aujourd’hui Auneau-Bleury-Saint-Symphorien (Eure-et-Loir), à Beaumont-les-Autels (Eure-et-Loir).