MARIOLLE Guy

Guy Mariolle était domicilié à Saint-Malo puis à Sion-les-Mines (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique).
Réfractaire au STO, il entra dans la Résistance au maquis du corps franc Pommiès (CFP) et dans la brigade du colonel Jean de Milleret appelée brigade Carnot. En 1944, Jean de Milleret et son groupe étaient traqués par les Allemands. Le maquis de Jean de Villeret fut attaqué le 3 juillet 1944 et son PC démantelé à Viella. il se réfugia alors au château de Galaubon mais les Allemands retrouvèrent sa piste.
Le 2 août 1944, une troupe allemande investit le château de Galaubon, situé sur la commune de Bernède (Gers). Un parachutage, réceptionné la veille, avait été caché dans d’anciens chais, pas très loin du château. Deux jeunes résistants nouvellement incorporés, venant du maquis décimé, Guy Mariolle et Pierre Anfray furent tués à l’ennemi.
Il est inhumé au cimetière de Rocabey, section 5 S, tombe 288, à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).
Il obtint la mention « Mort pour la France » mais il n’a pas de dossier de résistant au SHD.
En 1946, un monument a été élevé en leur honneur sur le chemin communal passant près de "Galaubon", par les soins des anciens de la brigade "Carnot".
Son nom figure sur le monument aux morts de Paramé et le monument commémoratif de la Résistance et de la déportation, à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), sur le monument commémoratif de la Résistance, à Bernède (Gers) et sur le Mémorial Corps franc Pommiès, à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées).