BOUQUÉ Lucien, Georges

Par Jacques Fitan

Né le 14 mars 1914 à Estang (Gers), otage fusillé en représailles le 3 juillet 1944 à Estang ; cultivateur ; victime civile.

La Gascogne Libre, décembre 1944

Fils de Jean Bouqué, cultivateur, et de Marie, Julie Vignolles, domicilié au lieu-dit « Peyrounane » sur la commune d’Estang (Gers), Jean Bouqué était célibataire.
Lundi 3 juillet 1944, en début d’après-midi Jean Bouqué rentra de son travail dans les champs. Sur la route D.225, les Allemands venaient de s’arrêter au croisement de « Pignay » où ils avaient installé leur QG. Poursuivi, interpellé par plusieurs soldats allemands, il fut frappé, escorté manu militari vers la voiture des militaires, les bras levés pendant longtemps et retenu jusqu’au soir où il fut désigné comme otage, en représailles, dans la cohorte des civils en provenance du village. Il fait partie des hommes passés par les armes.
On relève le nom de Lucien Bouqué, « Mort pour la France », sur le monument dédié « aux martyrs du 3 juillet 1944 fusillés par les Allemands », inauguré le 3 juillet 1948, ainsi que sur le monument aux morts de la commune.


Voir : Estang (Gers), 3juillet 1944, monographie de Jacques Fitan.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article246497, notice BOUQUÉ Lucien, Georges par Jacques Fitan, version mise en ligne le 19 mars 2022, dernière modification le 25 mars 2022.

Par Jacques Fitan

La Gascogne Libre, décembre 1944

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 317288 (nc). — Arch.com. d’Estang, notes de Pierre Péré : « L’affaire Cazaubon- Estang » et témoignage de Michel Laffargue. — Guy Labédan, Lieux de mémoire de le deuxième guerre mondiale, red. La résistance dans le Gers, sd, Estang. — La Gascogne Libre, 1944. —Jacques Fitan, Pierre Léoutre, Le Gers en Résistance, 1940-1945, ed. Bod, 2020. — Mémorial GenWeb. — État-civil d’Estang.

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