RIVALIER Henri, dit RIBALIER Charles

Par Pierre-Henri Zaidman

Né le 17 janvier 1853 à Villeneuve-la-Guyard (Yonne) ; charretier ; domicilié à Melun (Seine-et-Marne) ; communard.

Fils d’un charretier, Henri Rivalier avait été condamné pour vol à Melun en 1868 à un mois de prison, puis à nouveau en 1869 pour le même motif. Il travaillait à Paris et n’appartenait pas à la Garde nationale lorsqu’il fut arrêté pour vol d’un cheval le 14 avril 1871 et écroué à Mazas. Il fut libéré à l’entrée des versaillais dans Paris et conduit au comité de la rue d’Aligre qui lui fit construire des barricades et monter des gardes et, alors qu’il était rue des Charbonniers dans le XIIe arrondissement, il fut blessé par un pavé et transporté à l’hôpital Sainte-Eugénie.
Il ne fut pas immédiatement inquiété par la justice versaillaise. Condamné par la Cour d’assises de Melun le 6 mai 1872 à six ans de réclusion pour vol avec effraction et violence, la justice militaire fut alertée par la justice civile et on s’aperçut de son rôle pendant la Commune. Il fut transféré le 17 juillet 1872 et détenu en rade de Brest, puis fut acquitté par le 6e conseil de guerre le 3 août suivant. Il fut par la suite condamné en 1872 à quatre mois de prison pour vol, en 1876 à deux ans de prison pour vol, en 1879 à un jour de prison pour rupture de ban, en 1883 à treize mois de prison pour vol et rupture de ban et à vingt ans de travaux forcés le 11 février 1885 par la Cour d’assises de la Seine-et-Marne pour vol à l’aide d’escalade et d’effraction ; envoyé en Nouvelle-Calédonie, il y mourut le 15 janvier 1927. Il avait tenté de s’évader en 1886 mais il avait été repris quatre jours après.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article246505, notice RIVALIER Henri, dit RIBALIER Charles par Pierre-Henri Zaidman, version mise en ligne le 19 mars 2022, dernière modification le 19 mars 2022.

Par Pierre-Henri Zaidman

SOURCES : Arch. Min. Guerre, GR 8 J 226 (590). — ANOM, COL H 1403.

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