CÉCROPS Octave, Ernest, Désiré

Octave, Ernest, Désiré Cécrops était le fils d’un cantonnier, Désiré Cécrops, et d’une mère ménagère, Maria Riverain. Il se maria le 24 avril 1928 dans sa commune de naissance Les Hermites (Indre-et-Loire) avec Claire Merlot avec laquelle il eut quatre enfants.
En 1944, Octave Cécrops était cantonnier à la commune de Saint–Laurent–en-Gâtines (Indre-et-Loire), proche des Hermites.
Vers 16h30, le 8 août 1944, Octave rejoignait à bicyclette son domicile à Saint-Laurent-en-Gâtines depuis la route nationale n° 766. Il s’arrêta à 50 mètres de la ferme de Fléteau, commune du Boulay [Le] (Indre-et-Loire), dont la fille de l’exploitant, Simone Wibaux âgée de 21 ans, assista directement aux évènements. Il regonflait son pneu lorsqu’une conduite intérieure et un camion de soldats allemands s’arrêtèrent à sa hauteur. Un soldat descendit d’un des deux véhicules et interpella le cycliste en ses termes, « Arrêtez et où allez–vous ? ». Le militaire allemand saisit son fusil par son canon et frappa violemment avec la crosse le crâne d’Olivier Cécrops, ce dernier criant « Pardon, messieurs ». Il fut achevé de deux balles. Les soldats reprirent sans difficulté leur route vers la commune du Boulay.
C’est le maire de la commune de Saint–Laurent-en-Gâtines, Albert Bellanger, qui déclara le décès au maire du Boulay.
Selon Geneanet, il obtint la mention « Mort pour la France ».
Il est enterré à Saint-Laurent-en-Gâtines.
Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Laurent-en-Gâtines.