CARMIGNANI Maurice, Joseph

Maurice, Joseph Carmignani était le fils d’Alfredo, Lorenzo Carmignani, né en Italie en 1910, et de Léonce, Joséphine Marcon.
Le 23 août 1944, Maurice Carmignani se trouvait avec ses parents chez sa grand-mère maternelle, rue Isaac Perrin à Cruas.
Vers 15 heures, les soldats allemands se présentèrent à la porte du domicile. Alfredo Carmignani décida de s’enfuir par la fenêtre et son fils le suivit.
Dès qu’il fut dans la rue, il fut atteint par une rafale de pistolet mitrailleur qui l’atteignit au ventre et aux bras.
Malgré ses blessures, il essaya de se relever. Des soldats allemands lui donnèrent alors de coups de pied puis le tirant par les jambes le trainèrent dans un ruisseau jusqu’à une rue principale du village, où ils l’abandonnèrent.
Albert Guithon, qui fut tué quelques heures plus tard, le ramassa et le porta dans une maison voisine où le Docteur Amourdedieu lui prodigua les premiers soins.
Il fut décidé de le transporter à l’hôpital de Privas (Ardèche) mais il mourut sur la route à Saint-Vincent-de-Barrès (Ardèche) le 24 août à 14h30.
Maurice Carmignani obtint la mention « Mort pour la France ».
Il est inhumé au cimetière de Cruas.
Son nom figure sur le monument aux morts de la commune et sur une plaque apposée près du 10 rue Jean-Jaurès à Cruas.


Voir : Cruas, 23 août 1944