Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 17 octobre 1920 à Haudrecy (Ardennes), mort en action le 25 juillet 1944 à Caylus (Tarn-et-Garonne) ; mécanicien ; résistant de l’armée secrète (AS) du Tarn-et-Garonne.
Léon, Pierre, Henri Foltz était le fils de Gaston, Louis Foltz, mécanicien, et d’Élisabeth, Anna Huberty, son épouse.
En 1936, la famille était domiciliée à Frebécourt (Vosges) et Léon Foltz était apprenti mécanicien chez son père, patron.
Léon Foltz se réfugia dans le Tarn-et-Garonne et entra dans la Résistance à la 4e compagnie de l’armée secrète (A.S.) du Tarn-et-Garonne, secteur de Caylus.
Le 25 juillet 1944, avec d’autres maquisards, il effectua à bord d’une camionnette une mission de ravitaillement à Caylus. Une colonne allemande qui se dirigeait vers Caussade avait son avant-garde qui avait déjà pris position dans le village. Arrivée dans une rue de la commune, la camionnette fut prise pour cible. Criblée de balles, elle s’écrasa contre un mur rue Évariste-Hue. Trois maquisards furent tués sur le coup. Parmi eux, Léon Foltz et ses deux camarades Louis Delrieu et Maurice Michinel.
Il obtint la mention « Mort pour la France » mais ne possède pas de dossier d’homologation à la Résistance.
Il est maintenant enterré au cimetière communal de Frébécourt.
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945, à Caylus, sur le monument aux morts et la plaque commémorative 61 rue de la Résistance, à Montauban (Tarn-et-Garonne), sur le monument aux morts, à Frebécourt et le monument commémoratif aux morts 1939-1945 de l’arrondissement de Neufchâteau, à Neufchâteau (Vosges).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 185413 (nc).— Arch. Dép. Vosges, Recensement Frébécourt 1936, 6M739-107582, p. 3.— Commission départementale de l’information pour la Paix, Contre l’oubli. Plaque et stèles de la Résistance et de la Déportation en Tarn-et-Garonne, Montauban, 2000.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— Geneanet.