Par Jacques Fitan
Né le 1er décembre 1904 à Komaye (Pologne), otage fusillé en représailles le 3 juillet 1944 à Estang (Gers) ; journalier ; victime civile.
Fils de Ignace Pupkiewicz et d’Antonina Lzuzka, André Pupkiewiez épousa Victorine Mouzin née à Herny (Moselle). La famille juive réfugiée à Estang résidait « Petite rue » dans le bourg, et eut quatre enfants, la dernière Mireille, Rolande, Marie, née le 6 juin 1944 dans cette commune.
André Pupkiewicz semble avoir d’abord travaillé comme mineur avant d’être journalier, occupé le plus souvent à des travaux de bûcheronnage.
Le 3 juillet 1944 après midi, André Pupkiewicz avait aidé monsieur Coupaye pharmacien durant les premiers soins donnés à Louise Cazauran. Comme Paul Sansoulh, il fut contraint de rejoindre les hommes rassemblés dans la rue principale avant de remonter la route de Cazaubon vers « Pignay », avec une vingtaine de ses compatriotes. Lui aussi fut victime des représailles allemandes d’après combat : en l’absence, de liste d’habitants préalablement établie lors de ce 3 juillet, sa désignation comme otage semble davantage liée à sa place dans la colonne qu’à ses origines.
André Pupkiewicz obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument des martyrs du 3 juillet à Estang ainsi que sur celui de la commune. Il figure également sur le monument aux Morts d’Herny.
Estang (Gers), 3 juillet 1944 par Jacques Fitan.
Par Jacques Fitan
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 390297 (nc). — État civil et Arch.mun. d’Estang. — Arch. Dép. du Gers, notes de Pierre Péré sur « L’affaire Cazaubon-Estang ». — Collectif, Le Bataillon de Guérilla de L’Armagnac,158eRI, CTR éditions,1997. — Geneanet. — Mémorial GenWeb.