BOULIAC ou BOUILLAC Jean, Adrien

Jean Boulliac était domicilié Quartier des Argentières à Biganos (Gironde).
Il entra dans la Résistance au Corps franc Pommiès, Brigade de Milleret ou Carnot.
Le lundi 3 juillet 1944, à 4h00 du matin, un important détachement allemand de mille-deux-cents hommes lourdement armés et parfaitement renseignés, encercla et isola le village de Portet (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) tenu par cent quatre-vingts combattants de la brigade Carnot. Vers 6h00, les Allemands lancèrent l’attaque. Pour les maquisards, aucune solution de repli n’était possible. Certains s’enfuirent ou se cachèrent dans les bois, les granges, d’autres ripostèrent. L’attaque fut violente et le bilan matériel et humain particulièrement lourd. Neuf maisons furent incendiées, cinq habitants du village furent abattus. Quatorze résistants dont Jean Bouliac furent tués au cours du combat et quarante-sept autres faits prisonniers. Ces derniers furent emmenés vers Pau et exécutés au Pont-Long, entre Portet et Pau.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, soldat des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure avec le patronyme Bouliac sur le monument aux morts et sur la plaque commémorative de l’église de Biganos (Gironde) et Bouillac sur les fiches MdH et sur le mémorial du Corps franc Pommiès à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées).
Il ne figure pas sur le monument commémoratif de Portet (Pyrénées-Atlantiques).

Portet (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) 3 juillet 1944