FAURE Félix, Gérémi,

Félix, Gérémi Faure était le fils de Casimir Faure, cultivateur, et d’Euphrosine Cros, son épouse.
À sa naissance, la famille habitait à Montargue, commune de Freyssenet (Ardèche).
Son incorporation fut reportée plusieurs fois et il fut finalement réformé le 27 juin 1895 en raison d’une double fracture tibia-péroné de la jambe gauche « vicieusement consolidée », réforme confirmée le 24 juillet 1915.
Il épousa Marie, Malvina, Césarine Heyraud le 26 novembre 1898 à Freyssenet. Le couple eut au moins trois enfants.
Veuf, il épousa Marie MICHEL, le 27 avril 1922.
En 1936, il était cultivateur à Gourdon (Ardèche) où il habitait avec son fils Casimir, sa belle-fille, Angeline, et sa petite-fille, Marie.
En 1944, il habitait lieu-dit Grand Pré à Pourchères (Ardèche), avec Casimir et Angeline Faure.
Le 5 juillet 1944, vers 6h30, une colonne allemande motorisée venant de Privas (Ardèche) par la RN 104 et se dirigeant vers Le Cheylard (Ardèche) fut attaquée à proximité de la ferme des Faure.
Casimir Faure se réfugia dans les bois, étant, vu son âge, par principe suspect à l’ennemi. Il emporta les biens précieux de la famille.
Après avoir tiré de petits obus sur la ferme, des soldats allemands descendirent des camions et avancèrent en tirailleur. Arrivés à proximité de la ferme ils mirent le feu à un tas de paille puis à l’écurie, où s’étaient réfugiés Félix Faure et sa belle-fille.
Ces derniers sortirent et demandèrent l’autorisation de faire sortir les bêtes du bâtiment en feu, ce dont s’occupa Félix Faure pendant que les Allemands interrogeaient Angeline Faure sur la présence de résistants.
Alors qu’ils quittaient la ferme en flammes, deux soldats allemands se retournèrent et abattirent Félix Faure d’une rafale de pistolet mitrailleur.
Il n’y a pas de mention « Mort pour la France » sur son acte de décès.
Il semble que son nom ne figure sur aucun monument ou plaque.