Employé aux chemins de fer au Maroc, arrêté pour complicité dans une affaire de déserteurs.
Cheminot au Maroc, Arrighi anime une grève en mars 1926. Le 26 avril 1926, il est arrêté, accusé d’être complice de voir Carette-Bouvet dans une affaire de déserteurs, en pleine campagne militaire au cours de la guerre du Rif. Il fut libéré le 30 avril, son arrestation n’étant qu’une mesure d’intimidation à la veille de la manifestation du 1er mai qui se veut une « grève révolutionnaire ».
Arrighi bénéficia du non-lieu le 17 juillet 1926.
SOURCE : Albert Ayache, Histoire du mouvement syndical au Maroc, tome I, 1919-1942, Paris.