DUPRILOT Barthélémy

Barthélémy Duprilot était le fils de René Duprilot (né en 1867 à Marzy) journalier agricole et de Claudine Lapointe (née en 1874 à Saint-Martin, Allier).
Il travaillait comme forgeron avant son incorporation à l’armée le 7 août 1916. Il fut affecté au 10 régiment du Génie 108e compagnie, puis à la 107e Cie en avril 1917, et de nouveau à la 108e, avant sa démobilisation en juillet 1919. Il était classé en janvier 1921, comme affecté spécial en tant qu’employé manoeuvre à la compagnie des chemins de fer PLM, en 1926 chauffeur de route puis en 1933 élève mécanicien.
Il s’était marié le 7 février 1921 à Marzy avec Marie Carré, le couple eut un fils Jean Duprilot né le 7 décembre 1921.
Domicilié 27 rue du Général Auger dans les années 1920, la famille s’installa impasse du Donjon à Nevers (Nièvre).
Militant communiste, il fut arrêté pour son appartenance politique puis interné au camp d’Eysses à Villeneuve-sur-Lot. Cette détention radicalisa son fils Jean, qui réfractaire au STO entra au maquis en avril 1943 et participa à plusieurs sabotages. La police allemande arrêta Marie Duprilot pour « menées communistes », n’ayant pu trouver leur fils. Jean Duprilot fut arrêté par la Sipo-SD le 31 août 1943, désespéré, Barthélémy Duprilot se suicida le 10 décembre 1943.
Jean Duprilot fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 568 de Nevers et fusillé le 19 janvier 1944 au stand de tir de la ville.
Marie Duprilot, matricule 39276, mourut en déportation le 28 décembre 1944 à Ravensbrück (Allemagne).

Le nom de Barthélémy Duprilot est gravé sur la plaque commémorative apposée dans la gare S.N.C.F. de Nevers "A la mémoire des agents de la S.N.C.F. tués par fait de guerre 1939 -1945 " et sur le monument aux morts de la ville. Son nom a été donné à une rue.