LEJARS Georges, Aimé

Par Marie-Thérèse Granger

Né le 16 octobre 1908 à Prasville (Eure-et-Loir), exécuté sommairement le 11 août 1944 à Moutiers (Eure-et-Loir) ; ouvrier agricole ; résistant FTPF.

Georges Aimé Lejars était l’aîné d’une fratrie de onze enfants, six garçons et cinq filles nés entre 1908 et 1930, fils de Casimir Valéry Lejars (Prasville 1884-1966), charretier fils d’un cantonnier, et de Marine Albérie Bédasne (Ymonville 1886-après 1962), couturière fille d’un berger et d’une couturière. Dans ces deux communes beauceronnes voisines, les ancêtres du couple étaient pour la plupart des ouvriers agricoles, charretiers, journaliers ou bergers selon leur force physique et leur âge, employés par les cultivateurs, propriétaires ou locataires des terres.
Dans cette commune de 400 habitants, qui avait connu l’occupation allemande du 17 novembre 1870 au 16 mars 1871 lors de la guerre franco-prussienne, Georges Lejars fréquenta l’école publique du bourg, théoriquement jusqu’à l’âge obligatoire de 13 ans, mais la Première Guerre mondiale obligea à des concessions avec la législation pour remplacer dans les travaux agricoles les hommes partis au front, et sans doute n’attendit-il pas 1921 pour devenir charretier. Appartenant à la classe 1928 (recrutement de Chartres, matricule 556), reconnu soutien de famille par le préfet d’Eure-et-Loir le 29 mars 1929 (il avait huit frères et sœurs), il effectua son service militaire dans le 2e bataillon de dragons portés du 10 mai 1929 au 29 mars 1930. Passé dans la disponibilité le 15 avril 1930, il fut nommé brigadier le 6 février 1931 et entra dans la 1ère réserve le 15 octobre 1933. Ayant profité de son service militaire pour obtenir le permis de conduire « Motocyclettes » inscrit sur sa fiche matricule, il devenait un jeune ouvrier agricole moderne, capable de conduire un tracteur, outil dont firent l’acquisition les cultivateurs beaucerons aisés après la Première Guerre mondiale.
Libéré de l’obligation militaire, Georges Lejars, charretier, épousa à Prasville le 21 juin 1930 une jeune fille à l’histoire liée au conflit franco-allemand, Claire Noémie Madeleine Mallier (Pontru 1911-Le Coudray 2000), née à Pontruet (Aisne) le 28 septembre 1911. Son beau-père, François Augustin Mallier (Prasville 1875-1952), charretier, mobilisé dans le 30e régiment d’infanterie territoriale de 1914 à 1919, avait épousé au cours d’une permission à Prasville, le 26 novembre 1917, une jeune femme originaire de l’Aisne, département dévasté, Ernestine Vénérante Mondot (Pontruet 1892-Bonneval 1975), appelée Léocadie, fille d’un brodeur et d’une fileuse, par la suite devenue brodeuse (les tissus brodés par les ouvrières et ouvriers des villages environnants faisaient la réputation de Saint-Quentin vers 1900, patrimoine anéanti par la guerre). Il adopta à cette occasion la fille de celle-ci, née Claire Noémie Madeleine Mondot, qui porta désormais le nom de Mallier. La mère et sa fille étaient-elles des réfugiées de l’Aisne des premiers temps de la guerre, à moins que, originaires de Pontru et de Pontruet (villages décorés de la Croix de Guerre 1914-1918), elles aient été victimes en mars 1917 de l’évacuation forcée par les Allemands de tous les villages situés dans leur immédiat arrière-front, afin de faciliter leur action au cours de l’offensive française à laquelle ils s’attendaient au printemps 1917. Une partie des habitants de l’Aisne fut déportée en Belgique, puis fut transportée en Suisse trois mois plus tard pour être libérée à Évian (Haute-Savoie), d’où elle se rendit là où famille, amis ou personnes de bonne volonté se proposèrent de les accueillir (La Lettre du Chemin des Dames 1917-2017, avril 2017).
Georges et Madeleine Lejars eurent deux enfants, Jacques Casimir Florentin (Prasville 1931-Saint-Herblain 1992) et Nicole Léocadie Marine (Prasville 1942-). Classé dans la 1ère réserve, le brigadier Lejars fut rappelé à l’activité et affecté au 1er régiment de dragons portés, qu’il rejoignit à Versailles le 27 août 1939. Il partit aux armées le 3 septembre 1939 (4e brigade légère mécanique, 2e division légère mécanique ou 2e DLM, 1ère armée française). Depuis son service militaire, le corps de cavalerie avait subi une réorganisation et une modification de son équipement, les cuirassiers étaient équipés de chars Hotchkiss et Somua, les dragons portés avaient maintenant des automitrailleuses AMR 35, des camions et des motocyclettes en plus des chevaux. Georges Lejars avait effectué une période d’exercices dans ce régiment du 30 mai au 15 juin 1937. Le 10 mai 1940, la 1ère armée se trouvait le long de la frontière belge, non loin de Bohain (Aisne), où stationnait son poste de commandement, quand la Wehrmacht attaqua d’est en ouest la Hollande, la Belgique et le Luxembourg. Le 1er corps de cavalerie reçut l’ordre de mouvement sur la Belgique selon la manœuvre Dyle, pour couvrir son infanterie de Wavre à Namur. Il soutint le premier combat de chars de la Seconde Guerre mondiale à Jandrain le 12 mai 1940, mais fut inexorablement repoussé. Le 1er régiment de dragons portés fut refoulé de Namur, puis de Gembloux jusqu’à la poche que les Allemands refermèrent autour de Dunkerque (Nord) le 24 mai. Malgré des pertes sévères auxquelles échappa Georges Lejars, il réussit à embarquer pour l’Angleterre à la faveur d’un répit ordonné à la Wehrmacht par Hitler, retraversa la Manche pour débarquer en France et se reconstitua à Évreux (Eure), reprit le combat, mais fut repoussé par les Allemands, dont les avant-gardes franchissaient la Seine les 9 et 10 juin pour s’emparer de toute la côte atlantique. L’arrêt des combats, ordonné par le maréchal Pétain le 17 juin 1940, les atteignit aux limites de la Touraine et du Poitou, vers La Haye-Descartes (Indre-et-Loire), aujourd’hui Descartes, et Buxeuil (Vienne). Georges Lejars fut démobilisé le 5 septembre 1940 à Montauban (Tarn-et-Garonne) et, après un périple plein d’embûches, rejoignit Prasville juste à temps pour préparer la terre avant les semailles d’automne. Il apprit que son parent par alliance Jean Mondot, mobilisé dans le 93e régiment d’infanterie (7e division d’infanterie, 3e armée), était mort pour la France le 7 juin 1940 à Juvigny (Aisne). Quant à son frère Casimir Marin, classe 1939, incorporé en 1939 dans le 11e régiment d’artillerie divisionnaire (5e division d’infanterie, 3e armée) à Vernon (Eure), il avait été envoyé au front en 1940, capturé et interné au Frontstalag 150 à Saint-Florentin (Yonne), et il venait d’être envoyé en captivité au Stalag II A à Neubrandenburg (Allemagne), au nord de Berlin.
L’année 1942 fut marquée par le décès de son frère Casimir en captivité le 24 juin et par la naissance de sa fille Nicole le 17 décembre. La situation de la résistance à Prasville ne saurait être examinée sans signaler la présence à Voves d’un camp, en 1940-1941, Frontstalag 202 regroupant les militaires français capturés par les Allemands avant leur départ en captivité ; de 1942 à 1944, « centre de séjour surveillé n° 15 », en vérité un camp d’internement sur le sol français, gardé par des Français, au service du gouvernement de Vichy pour regrouper les « ennemis du régime » et autres « indésirables ». Elle prit forme lorsque René Foussard (1908-1944), instituteur-secrétaire de mairie à Prasville, revint de captivité au titre de la relève. Démobilisé le 10 janvier 1943, il se mit au service de la résistance FTP. Lorsque qu’en 1944, désigné par Paul Fénin, chef des FTPF du secteur de Voves (secteur Châteaudun/Est Eure-et-Loir dirigé par Maurice Roquet, militant communiste évadé du camp d’internement de Voves, il prit la tête du groupe FN-FTPF de Prasville-Moutiers-Viabon-Ymonville, dit « groupe de Prasville », qui entra en phase active au printemps 1944. Si du côté de Voves cohabitaient deux réseaux de résistance, Libération-Nord et les FTPF, Georges Lejars, ouvrier agricole conducteur de tracteurs, opta pour les FTPF. Donna-t-il son adhésion le 20 avril 1944 au chef de groupe René Foussard, qui avait son fils Jacques comme élève ? Ou bien, comme indiqué dans son dossier de décès, à Marcel Pavard, ouvrier mécanicien réfractaire au STO et fils de cultivateur, devenu chef du groupe FTP après le décès de R. Foussard ?
Les évènements se précipitèrent le 9 août 1944, quand les troupes américaines entrèrent en Eure-et-Loir par le sud-ouest, et s’aggravèrent le 11 août quand René Foussard reçut l’ordre tôt le matin d’attaquer les convois allemands (description détaillée des évènements dans la notice de Claude Loiseau). Il installa son PC à la gare de Prasville et déclencha l’offensive en fin de matinée contre un groupe d’Allemands stationnés près de l’ancienne mare. Après un échange de coups de feu, le groupe réussit à enfermer dans le silo une dizaine d’ennemis, qu’ils laissèrent sous la surveillance de Marcel Brigot et de Claude Loiseau. Des renforts allemands, stationnés à Moutiers, arrivèrent en nombre à la rescousse avec des armes automatiques. et renversèrent la situation au terme d’un échange nourri. Le groupe FTP décrocha et se dispersa, mais René Foussard et Marcel Brigot, blessés au bras, ainsi que Georges Lejars et Claude Loiseau, furent rattrapés et faits prisonniers. L’après-midi, ils furent conduits à Moutiers, dans la ferme des Sachets gérée par Paul Connay. En cours de trajet, les blessés furent autorisés à monter dans la charrette. À l’arrivée, ils furent enfermés dans un petit bâtiment servant de porcherie, nourris et les blessés sommairement soignés. Puis, alignés devant le mur d’une grange, ils furent interrogés un à un par le capitaine de l’unité stationnée depuis le matin devant la ferme. Paul Connay obtint l’autorisation de leur fournir un veston, leur délivra quelques paroles de réconfort et leur serra la main. Pour ce geste, il fut aussitôt traité de « terroriste » et aligné lui aussi, un peu à l’écart. Après une nouvelle attente pénétra dans la cour un autocar venu de Chartres, bondé de soldats en armes, en descendit en premier l’officier SS Lorenz Kreuzer, chef de la Sipo-SD à Chartres. De l’autre côté de la grande cour, Mme Connay et deux voisins observaient la scène de loin avec une vive inquiétude. Furieux, vociférant, le chef de la police de sûreté allemande, après un bref échange avec le capitaine, se précipita vers les prisonniers et asséna un coup de crosse avec son arme dans le dos du plus proche de lui, Claude Loiseau, qui, surpris, s’écarta brusquement en passant devant ses camarades et se réfugia à l’écart. Puis il abattit d’une balle dans la nuque les trois autres, René Foussard, Marcel Brigot et Georges Lejars. Il interpella Claude Loiseau, le bouscula vers le mur et l’abattit. On fit descendre du car sans ménagements un civil inconnu des témoins, le résistant Georges Houdard, instituteur retraité arrêté le matin même, et le SS l’exécuta sur le corps des autres. Paul Connay ne dut la vie sauve qu’au versement immédiat de 100 000 F. Sur ordre du SS, les corps des cinq résistants, recouverts d’un linceul individuel, furent enterrés le soir même par Paul Connay et quelques villageois dans une tombe collective provisoire, creusée dans le clos de la ferme, « sans croix ni fleurs, toute visite étant interdite sous peine de représailles », selon les instructions du SS.
Le lendemain à 14 heures, Paul Connay fit la déclaration des décès auprès du maire de Moutiers ; il fut écrit que les cinq résistants étaient morts « à 20 heures » Le lendemain à Chartres, les Allemands étaient sur le départ. Prasville et Moutiers étant libérés le 17 août au matin, la tombe fut aussitôt couverte de fleurs.
Les corps des quatre résistants de Prasville furent relevés le 19 août, puis inhumés le 20 au cimetière de Prasville. La déléguée de l’Union des Femmes Françaises d’Eure-et-Loir, association féminine héritière des comités de résistance, en voie de constitution en lien avec le Parti communiste français, prononça un discours patriotique, promettant aux camarades de combat exécutés : « vos familles ne seront pas oubliées ». Un an plus tard, le dimanche 12 août 1945 fut célébrée une messe anniversaire à la mémoire de Marcel Brigot, Georges Lejars et Claude Loiseau, tandis qu’était inaugurée le 15 une plaque commémorative portant les cinq noms sur le lieu d’exécution à Moutiers.

Titres et homologations :
L’acte de son décès le 11 août 1944 à 20 heures a été établi par le maire de Moutiers le 12 août 1944 sur la déclaration de Paul Henri André Connay, 31 ans, cultivateur témoin de l’exécution. Il a été envoyé en transcription au maire de Prasville le 24 août 1944. Mention additive et certificative (décret-loi du 18 novembre 1939) a été portée en marge de son acte de décès : « Le défunt était né à Prasville (Eure-et-Loir) et y domicilié. Sa mère était prénommée Marine Albérie et non Marie Albéric. Le dénommé Lejars, sergent des Forces Françaises de l’Intérieur est « Mort pour la France ». Fait à Paris le le 2 mars 1951. Pour le ministre et par ordre, le directeur du contentieux de l’état civil et des recherches. En marge de son acte de naissance a été portée la mention : décédé à Moutiers le 11 août 1944 « Mort pour la France ». – Certificat d’appartenance aux FTPF d’Eure-et-Loir établi à Chartres le 23 septembre 1946 : « A fait partie du groupement FN-FTPF sous les ordres du Commandant Roquet du 20 avril 1944 au 11 août 1944, date à laquelle il a été fusillé. – Homologué FFI : certificat d’appartenance délivré à Paris le 14 mars 1951 par le général de corps d’armée Devinok : « A servi dans les Forces Françaises de l’Intérieur, mouvement FTPF, groupe de Prasville, secteur Est du département Eure-et-Loir, du 1er juin 1944 au 11 août 1944. Le 11 août 1944 a été arrêté par les Allemands et fusillé à Moutiers ». Cette attestation constitue un certificat de présence au Corps. – Homologué dans le grade d’assimilation de Sergent au titre de la 1ère région militairepar la Commission nationale d’homologation des grades obtenus à titre FFI, n° 7794 du 1er février 1946. Mort pour la France le 11 août 1944. Prise de rang 1er juin 1944. Notification le 22 février 1946 par le colonel Kléber, président (ministère des armées, 5e région militaire). Publication au JO du 13 novembre 1947. – Homologué Interné Résistant : grade notifié au titre des FFI pour la période de son internement du 11 août 1944 au 11 août 1944, décision ministérielle en date du 11 février 1955. Carte n° 1201.08083 délivrée à Mme Claire Lejars à Prasville. – Titre de Combattant Volontaire de la Résistance à titre posthume décerné par le préfet d’Eure-et-Loir à Chartres le 29 janvier 1953. Carte n° 5800.
Décorations :
Cité à l’ordre de la Division à titre posthume : « Georges Lejars, 2e classe, groupe d’Eure-et-Loir. A fait partie des groupes de Prasville et pris part à des opérations de sabotages et à des attaques de convois allemands. Lors d’un engagement le 11 août 1944 au cours duquel de nombreux ennemis furent abattus et une dizaine capturés, ayant accepté la lutte contre un ennemi très supérieur en nombre, a été fait prisonnier et fusillé dans une grange le 11 août 1944. » Cette citation comporte le port de la Croix de Guerre avec étoile d’argent (extrait de l’ordre général n° 12 du général Delmas, commandant la 5e région militaire en date du 15 février 1945) – Titulaire de la Médaille de la Résistance à titre posthume (décret du 5 janvier 1959, JO du 13 janvier 1959).
Le nom de Georges Lejars est inscrit sur le monument aux Morts de Prasville, ainsi que sur la plaque commémorative apposée à Moutiers sur le lieu de l’exécution le 15 août 1945. Pour commémorer le drame du 11 août 1944 a lieu chaque année, alternativement à Prasville et à Moutiers, une cérémonie au cours de laquelle le nom de Georges Lejars est cité.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article247097, notice LEJARS Georges, Aimé par Marie-Thérèse Granger, version mise en ligne le 8 avril 2022, dernière modification le 8 avril 2022.

Par Marie-Thérèse Granger

SOURCES : SHD Vincennes, dossier de résistant GR 16 P 358300 (c). – SHD Caen, dossiers de décès AC 21 P73051 (c). – Archives départementales d’Eure-et-Loir : fiche matricule en ligne, dossier de Combattant Volontaire de la Résistance avec photo, 1575 W 90 (c). – Archives familiales de Jean-Antoine Connay, Moutiers. –– Documentation de Jean Billard, Moutiers. – Documentation d’Hervé Nourry, Prasville. – Maitron en ligne – Mémoire des Hommes – Mémorial Genweb. – Maurice Roquet (Avant-propos de), La lutte des Francs-Tireurs et Partisans en Eure-et-Loir, Éditeur Association des Anciens FTPF, Chartres, 1945 (ouvrage rare consulté à la Médiathèque « L’Apostrophe » à Chartres). – Étienne Égret et Dominique Philippe, Voves 1942-1944. Un camp en Eure-et-Loir. Centre de séjour surveillé, camp de concentration, EM Édition, 2019. – Collectif d’anciens résistants, L’occupation et la Résistance en Eure-et-Loir, t. II, La Résistance en Eure-et-Loir, CDDP de l’Eure-et-Loir, 1982. – Jean-Jacques François, La guerre de 39-40 en Eure-et-Loir, Éditions La Parcheminière, 1996-1998, t. 1, 3, 4. – Roger Joly, La libération de Chartres, Paris, Le Cherche-Midi éditeur, 1994. – L’Écho Républicain de la Beauce et du Perche : 21 septembre 1944, 30 septembre 1944, 11 avril 1944, 27-28 août 1945. – L’Indépendant d’Eure-et-Loir, 16 septembre 1944, 28 septembre 1944, 26 octobre 1944, 21 et 22 avril 1945, 20 juin 1945. — État civil, Mairies de Moutiers, Prasville. – Photo Georges Lejars, Arch. Dép. Eure-et-Loir, 1575 W 90. – Cliché plaque Moutiers, Jacqueline Nico.

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