BONIN Gustave, Antoine, André

Gustave, Antoine, André Bonin naquit d’Étienne, Régis Bonin, employé de commerce, (1879-1922) et de Georgette Gauchey (1885-1969), son épouse.
À sa naissance, la famille habitait 6 place de Serin à Lyon 4e arr. (Rhône, Métropole de Lyon).
Il épousa Hélène, Jeanne, Douce Grossetête (1913-2007), le 26 mars 1935 à la mairie du 4e arrondissement de Lyon, avec qui il eut trois enfants. Il exerçait la profession de négociant et représentant en vins et spiritueux.
Il s’engagea dans la Résistance et devint membre du réseau de renseignement et action Alibi. Il fut arrêté à Lyon le 3 août 1944, puis interné à la prison de Montluc à Lyon pour motif d’espionnage à partir du 8 août 1944.
Il en fut sorti pour être exécuté sommairement le 20 août 1944 au fort de Côte-Lorette à Saint-Genis-Laval (Rhône, Métropole de Lyon), avec environ 120 autres personnes, femmes et hommes, juifs et résistants.
Il fut reconnu mort par un jugement déclaratif de décès en date du 21 octobre 1947, mention portée en marge de l’acte de naissance.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, sous-lieutenant des Forces françaises combattantes et interné résistant (DIR).
Il obtint la Médaille de la Résistance avec rosette (décret du 26 juin 1956 et publié au JO le 3 juillet 1956). Il obtint également la Croix de guerre 1939-1945.
Son nom ("André Bonin") est inscrit sur le caveau des Martyrs dans le fort de Côte-Lorette à Saint-Genis-Laval. Il existe une rue André-Bonin dans le 4e arr. de Lyon.