BARBOYON Francis, alias Lacroix

Militant socialiste du Rhône ; résistant du groupe « L’Insurgé ».


Vers novembre 1940, autour de militants du Parti socialiste et surtout du PSOP, se constitua à Lyon un mouvement de résistance par référence à Jules Vallès, « L’Insurgé », appuyé par un journal clandestin éponyme. Francis Barboyon en fut un membre actif avec Marie-Gabriel Fugère, Maurice Zévaro*, l’avocat Pierre Stibbe*, Suzanne Nicolitch-Allamercery*, Gaspard Foray*, Louis Seurre*… Animateur de Libérer et Fédérer (auquel le groupe l’Insurgé s’était lié après l’arrestation de Fugère) dans le Rhône, il s’en serait retiré lorsque les pivertistes en prirent la direction.

Candidat dans le 21e canton de Lyon en octobre 1945, il était secrétaire fédéral des groupes socialistes d’entreprise (GSE) en septembre 1946, fut reconduit en mars 1947 (tendance Ferrat) et fut désigné pour siéger à la Commission administrative nationale des GSE, désigné par le comité directeur de la SFIO du 30 mai 1945, puis en 1946-1947. Au congrès fédéral du Rhône, préparatoire au congrès national de Lyon, en août 1947, la « gauche du Rhône » (F. Barboyon, G. Diot, P. Drevet, P. Lacaze et Roger Rocher) présenta une « motion de fidélité à la doctrine socialiste », qui rassembla 20 mandats sur 41. Il était alors secrétaire adjoint aux GSE de la Fédération socialiste SFIO du Rhône et membre du courant de gauche.
Voir Paulette Delomier*, Francis Cersot et Étienne Gagnaire*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article24722, notice BARBOYON Francis, alias Lacroix, version mise en ligne le 25 février 2009, dernière modification le 26 février 2009.

SOURCES : Arch. Nat., 72 AJ/64, témoignage de Jean Rous ; F/1cII/297. — Bulletin Intérieur de la SFIO, n° 5, 20, 25. — Notices DBMOMS de Paulette Delomier et de Marie-Gabriel Fugère. — Notes de Gilles Morin.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable