BRIACCA Jacques, Aimé

Jacques Briacca naquit d’Antoine Briacca (né en 1853 en Italie), patron cultivateur, naturalisé français, et de Lucie, Adelphine Ducray (née en 1853 à Pallud).

Il fut incorporé au 97e régiment d’infanterie de Chambéry (Savoie) le 7 novembre 1914, avant que sa réforme ne fut confirmée le 12 juin 1915.
Il était veuf remarié, sans enfant. Il exerçait la profession de marchand de cycles à Lyon et était domicilié 161 rue Bataille dans le 8e arr. de Lyon (Rhône, Métropole de Lyon).
Agent du réseau César Buckmaster, il fut arrêté à Lyon le 18 juillet 1944 par la police allemande, torturé et emprisonné à la prison de Montluc, successivement dans les cellules 113 et 55, puis à l’Atelier.
Il fut exécuté sommairement le 20 août 1944 au fort de Côte-Lorette à Saint-Genis-Laval (Rhône, Métropole de Lyon), avec environ 120 autres personnes, femmes et hommes, juifs et résistants.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, sous-lieutenant des Forces françaises combattantes et interné résistant (DIR).
Il fut élevé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (décret du 30 septembre 1959 publié au JO le 7 octobre 1959) avec attribution de la Médaille de la Résistance et de la Croix de guerre avec palme.
Son nom apparaît sur le caveau des martyrs à Saint-Genis-Laval, sur le monument de la résistance à Albertville (Savoie) et sur le monument aux morts de l’école Édouard-Herriot, rue Bataille dans le 8e arr. de Lyon.


Voir : Saint-Genis-Laval, fort de Côte-Lorette (20 août 1944)