BROUILHET Charles, Albert, François

Fils de Pierre, Hippolythe, Edmond, négociant et de Caroline Krüger, sans profession. L’état-civil indiquait que Charles Brouilhet avait été déclaré le 4 février, son nom était alors orthographié différemment, Brouilhé, et son troisième prénom était Franck et nom François. Le décalage dans la déclaration était dû au décès de la mère à l’issue de l’accouchement.

En 1908, avec l’autorisation de la préfecture de police, Brouilhet vivait de séances de prestidigitation, jeux de cartes, etc., dans les cafés parisiens, à raison de trois fois par semaine. Brouilhet était intéressé par le monde de la presse et déposa une déclaration de gérance au Parquet de Paris en 1912 pour la parution de journaux intitulés Le Nouvel sportif et le Miroir des sports qui ne publiaient que des nouvelles financières.

À la mobilisation d’août 1914, il devint officier de réserve puis aspirant au 115e Régiment d’infanterie à Mamers (Sarthe). Il fut démobilisé en mars 1919. Il habitait depuis 1913 dans le XVIIe arrondissement de Paris, 2, rue Lemercier.

En 1920, il fit partie du Comité de la IIIe Internationale (très implanté dans le XVIIe arrondissement de Paris), intervint en son nom dans plusieurs réunions publiques. Il était par ailleurs membre de la commission exécutive de la 17e section socialiste de la fédération de la Seine. Il participa activement à la campagne pour l’adhésion à la 3e Internationale et adhéra au Parti communiste après le congrès de Tours.

En 1921, Brouilhet était délégué du PC pour intervenir dans les meetings et réunions publiques à travers la France. Il publiait des articles dans divers journaux communistes dont L’Humanité.

Il avait une fille âgée de huit ans en 1922.