CORBOZ Joëlle, épouse MAZOYER

Par Jean-Louis Ponnavoy

Née le 27 mai 1947 à Besançon (Doubs), morte le 25 mars 2022 à Aubenas (Ardèche) ; professeure de mathématiques ; militante syndicaliste du SNES-FEN (EE-FUO, UPSAS, ISL), puis de Force Ouvrière (FO) de la Côte-d’Or.

Joëlle Corboz dans un débat avec Pierre Ménabé.
Cliché IRHSES SNES.

Joëlle Corboz, professeure agrégée de mathématiques, effectua toute sa carrière, de 1969 à 2007, au lycée technique,(devenu lycée scientifique et technologique) Eiffel de Dijon. Elle enseigna dans les sections des baccalauréats E puis S, STI, dans les classes préparatoires aux grandes Écoles (CPGE) et les sections de techniciens supérieurs (STS).
Elle adhéra au Syndicat national des enseignements du second degré (SNES-FEN) en 1969 et y demeura jusqu’en 1984. Très investie dans la vie de la tendance Ecole émancipée-Front unique ouvrier (EE-FUO), dont Jean-Jacques Marie était le principal dirigeant  ; elle en était une des militantes les plus en vue. Très active, elle était secrétaire de la section de son établissement (S1). Dans la section académique (S3) dirigée par Unité et Action à partir de 1971, où sa tendance était plus représentée qu’au plan national, elle siégea constamment à la CA académique et à la CA départementale de la FEN, et s’opposa souvent aux dirigeants UA, en particulier Pierre Ménabé.
Elle figura régulièrement sur les listes de sa tendance (qui prit le nom d’UPSAS (Unité pour le SNES aux syndiqués) en 1975 puis ISL (unité pour l’indépendance de la laïcité) en 1983, aux élections à la CA nationale du SNES et en fut élue membre suppléante durant un mandat (1975-1977).
En 1984, comme la majorité des militant-es de sa tendance, elle quitta le SNES, pour aller renforcer les syndicats Force ouvrière dans l’Éducation Nationale.
Elle fut ensuite, de 1985 à 1995, secrétaire de la section académique de Dijon du Syndicat national FO des lycées et collèges (SNLC) et élue à la commission paritaire académique des agrégés.
De 1995 à 2015, date de son départ de Dijon, elle milita à l’Union départementale Force Ouvrière de Côte d’Or et elle participa, de 2007 à 2015, au fonctionnement de la section de Côte d’Or (dont elle fut secrétaire) de l’Union confédérale des retraités (UCR-FO).
Après son départ du SNES, jusqu’en 2007, date de sa prise de retraite, elle continua de diriger la section syndicale FO de son lycée.
Selon ses proches, « son intelligence lui permettaient de saisir les situations, sa gentillesse et sa discrétion de comprendre les autres. Elle savait se faire respecter de ses adversaires. »
Fin 2015, elle se retira en Ardèche avec son époux, Christian Mazoyer également enseignant et syndicaliste FO.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article247658, notice CORBOZ Joëlle, épouse MAZOYER par Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 1er mai 2022, dernière modification le 3 mai 2022.

Par Jean-Louis Ponnavoy

Joëlle Corboz dans un débat avec Pierre Ménabé.
Cliché IRHSES SNES.
Joëlle MAZOYER et son mari lors d'une manifestation à Dijon
Joëlle MAZOYER et son mari lors d’une manifestation à Dijon
Photo Jean-Claude BRIAND UD-FO 21 Dijon

SOURCES : Arch. Union Départementale FO de Côte-d’Or. — Arch. IRHSES SNES (S3 Dijon, Congrès, CAN). — Informations transmises en janvier 2016 par Christian Mazoyer et en avril 2022 par Jean-Claude Briand. — Notes d’Alain Dalançon

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