SAINT-LAURENS Roger, Cyprien, Justin, aussi écrit SAINT-LAURENT

Roger Saint-Laurens était le fils Jean Marie Saint-Laurens et de Catherine Marie Louise Pédeprade.
Il était célibataire et domicilié à Bruges, aujourd’hui Bruges-Capbis-Mifaget (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques). Il entra dans la Résistance au Corps franc Pommiès dans le bataillon de Carrère et la compagnie Vernet alias Vidal.
Il fut fait prisonnier au cours des combats du 9 juillet 1944 à Bruges et fusillé le 15 juillet sur le site du Pont Long, à Pau (Basses-Pyrénées).
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Sous le nom de Saint-Laurent, il fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur, interné résistant (DIR) et fut décoré de la Médaille de la résistance à titre posthume par décret du 3 juin 1960 publié au JORF le 10 juin 1960.
Son nom figure sous l’orthographe "SAINT-LAURENT" sur la stèle érigée à la mémoire des maquisards du Bataillon VERNET au cimetière de Langelle, à Lourdes (Hautes-Pyrénées), sur le monument commémoratif 1939-1945 de Portet (Pyérées-Atlantiques) et sur le Mémorial national du Corps Franc POMMIÈS, à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées). Il figure également sur le monument aux morts, à Bruges (Pyrénées-Atlantiques) et la stèle commémorative dans le cimetière, 7 rue Sainte-Hélène, à Paris (XIIIe arr.), "A nos camarades tombés pour la France et l’indépendance syndicale".